1 Thessaloniciens 5.11 (NFC) – Ainsi, encouragez-vous et fortifiez-vous dans la foi les uns les autres, comme vous le faites déjà.
Si vous avez suivi un peu le football, ou tout autre sport, vous constaterez que « la foule » peut s’émouvoir de bien peu de chose. Quand l’équipe supportée marque un but, c’est la liesse, les chants, les applaudissements, les bravos… et personne n’est surpris de ce phénomène.
A contrario, quelquefois, le talent d’une personne n’est « apprécié » qu’après sa mort. Certains peintres vivent dans la pauvreté et, une fois disparu, leurs toiles se vendent des petites fortunes. J’ai envie de dire « cela leur fait une belle jambe », une expression que vous ne connaissez peut-être pas mais qui veut dire que cela ne leur sert plus à rien.
Notre texte montre la voie de comment les enfants de Dieu devraient se comporter. Or, il faut constater que la critique « destructrice » est beaucoup plus pratiquée que l’encouragement. Excusez-moi l’expression mais c’est idiot, parce que quand un enfant de Dieu « marque un but », le bénéfice pour la communauté, dont nous faisons partie, est bien plus grand qu’un 1-0 dans un match de foot.
Ici je veux nous interpeller tous : pour que cette mentalité change, il faut que je commence à montrer l’exemple. A vrai dire, si je désire le changement, je dois commencer à être acteur de ce changement. Si je veux plus d’amour dans le Corps de Christ, je dois commencer à aimer. Si je veux être encouragé, je dois encourager. Si je veux me fortifier, je dois fortifier les autres…
A contrario d’un supporter de foot, qui n’a rien d’un sportif, je dois sortir de mon fauteuil, faire des exercices, me perfectionner… bref JE DOIS ME BOUGER ! Critiquer, m’aigrir, me replier sur moi-même… ne changera pas d’un pouce la situation. C’est aujourd’hui que nous pouvons être une bénédiction en encourageant quelqu’un, le flot de compliments quand cette personne sera passée dans l’autre monde ne servira à rien.
Cette recommandation de s’encourager mutuellement est cruciale pour les temps que nous vivons et pour les temps qui arrivent. Si le Corps de Christ, appelé à une si belle destinée, ne fait pas bloc, il va se disloquer ! C’est peut-être pour cela que le Seigneur a dit : « Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18.8).
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 19 décembre 2021 © Tous droits réservés.