Pasteur Corinne est un ministère prophétique pour les nations. Depuis plus d’une décennie, elle avertit le peuple de Dieu sur les temps difficiles qui arrivent. Dieu l’a utilisée également pour parler à de nombreux ministres de l’Evangile mais également à des personnes influentes dans la société. Dépositaire d’une vision concernant Ezéchiel 37, encouragée et reconnue par plusieurs ministères internationaux, elle travaille avec ardeur pour le relèvement des enfants de Dieu.

Comme de nombreux ministères prophétiques, dès son enfance, son histoire a été jalonnée de péripéties, de souffrances, d’attaques acharnées de l’ennemi … mais Dieu veillant, ce vécu a forgé la femme qu’elle est aujourd’hui.

Forte de son expérience, elle est aussi une excellente coordinatrice. Clairvoyante, elle décèle le potentiel des hommes et des femmes qui la côtoient, elle met en action un ensemble harmonieux où chacun peut trouver sa place. A la base de plusieurs projets porteurs, elle donne ses encouragements, ses conseils, ses correctifs pour que l’ensemble puisse se développer en maturité.

Son cœur de maman lui donne aussi de la compassion pour aider sans flatterie celles et ceux qui veulent sortir du marasme.

Elle possède beaucoup de dons et de talents sans oublier son cœur et sa voix qui font d’elle une adoratrice.

 – Elle crée et coordonne plusieurs groupes de prières matinaux, axés sur une proclamation prophétique à partir de la lecture d’un passage biblique. 

 – Elle suit plusieurs femmes en tant qu’accompagnatrice spirituelle.

 – Elle organise régulièrement des proclamations prophétiques de 30 jours dans divers endroits.

 – Elle enseigne sur le prophétique au Centre de Formation Biblique mais aussi sur d’autres plateformes. Elle invite par ses enseignements à faire grandir le prophétique chez tout un chacun.

 – Elle est responsable d’un groupe de femmes international, du nom de A.I.L.E.S, qui permet à chacune d’entrer dans son appel, don ou talent.

 – Elle écrit des articles sur plusieurs thèmes, et notamment sur la vie quotidienne des femmes.

Témoignage de Corinne

Ma vie n’a pas été un long fleuve tranquille. Certains se reconnaîtront peut-être au travers de mon témoignage pour avoir vécu des choses similaires aux miennes. Néanmoins, dès le ventre de ma mère, tout comme pour toi qui lit ces lignes, mon Papa Céleste avait déjà le regard sur moi et il veillait.

Je n’ai pas été une enfant désirée. Aussi, à l’âge de deux mois, je fus confiée à une famille nourricière. Puis, à l’âge de 9 ans, ma mère est venue me rechercher afin que je vive avec elle. 

Cela a été pour moi un déchirement. Puis, pour de multiples raisons que je tairai par respect pour ma mère, j’ai été à nouveau confiée à ma famille nourricière. Avec le recul, je vois combien au travers de cette famille, Dieu a pris soin de moi et m’a permis de rentrer dans ma destinée. C’est à cette époque que j’ai fait la connaissance d’une religieuse qui m’a aussi aimée et je pense qu’à ce jour, si j’ai la possibilité de vous donner ce témoignage, c’est parce cette femme, dans le secret, a prié pour moi et m’a réclamée pour le Seigneur. J’en suis convaincue. Je me suis donc attachée à cette femme de Dieu et j’ai commencé à chercher Dieu. Mais où est-il ce Dieu qui la rend si joyeuse ?

Et s’il existe vraiment, pourquoi suis-je passée déjà par toutes ces souffrances? Que fais-Tu Dieu ? Où es-Tu ? Dis moi pourquoi je suis là ! Es-ce que Tu m’aimes Toi ? ». Le ciel me semblait d’airain.

Je continuais ma quête et espérait trouver une réponse. J’allais régulièrement au couvent où vivait cette sœur, j’étais connue dans celui-ci ! J’aimais être dans ce lieu dans lequel je ressentais quelque chose que je ne savais exprimer. Était-ce Dieu ? J’ai donc passé ma préadolescence puis une partie de mon adolescence à chercher ce Dieu. Je voulais que ma vie serve à une cause, je voulais vivre pour quelque chose. Et si je devenais missionnaire ?

Néanmoins, les choses n’ont pas été comme j’aurais souhaité et ma vie a pris une toute autre tournure. J’ai commencé à oublier Dieu et à prendre un chemin sur lequel ma vie a progressivement glissé vers un enfer. Je vivais des choses difficiles et mon cœur était rempli d’amertume et de questions, notamment celle : pourquoi je vis ? Je voulais être aimée et pourtant, à contrario, faisait tout pour ne pas être aimée. Je vivais le rejet. J’essayais de combler ce manque d’amour par divers moyens mais rien n’y faisait, mon cœur était toujours aussi vide et ma descente aux enfers continuait de plus belle.

Et puis en 1988, une mamie dans la rue s’approche de moi et me donne un papier et me dis : « Viens à ce rendez-vous ma fille, Jésus t’aime ». Ma première pensée a été : elle est folle cette femme ! Sur ce papier, il était marqué qu’un groupe gospel donnerait un concert sur une place publique de la ville. Ce concert était gratuit. J’ai conservé ce papier mais sans aucun désir d’y aller. Pourtant, le soir de ce concert, j’habitais dans une chambre au-dessus d’un bar et il avait un brouhaha pas possible, je n’arrivais pas à me reposer. J’ai donc décidé d’aller à ce concert. Après tout, cela pouvait être sympa.

Et voilà, ce concert a commencé : pas mal la musique, sympa. Bon, les paroles, un peu « innocentes » mais j’aime bien la musique. Et puis là, d’un coup, un des chanteurs qui était sur l’estrade a pointé le doigt vers moi (qu’est-ce qui lui arrivait à celui-là) et il a commencé à chanter tout en me regardant et en fixant toujours son doigt vers moi. J’étais gênée et j’aurais voulu me mettre dans un trou de souris, même fuir, mais je ne pouvais pas, je restais là à écouter ce que cet homme disait et les larmes que je ne pouvais retenir commençaient à couler. Ce chanteur était en train de me raconter ma vie et il me disait combien Dieu m’aimait et qu’aujourd’hui, c’était Jésus qui s’adressait à moi. Mon cœur battait la chamade. Je savais que c’était ce Dieu que j’avais tant cherché qui aujourd’hui me parlait, c’était comme un cachet sur mon cœur. C’est Lui aujourd’hui qui me parle, c’est Lui. Ce soir là, j’ai compris qu’Il connaissait tout de moi et qu’Il avait donné son fils Jésus juste par amour pour moi. J’ai donc décidé de Le suivre et une merveilleuse aventure a commencé. Je n’ai jamais regretté ce choix.

Quelques jours après cette expérience de conversion, j’ai été baptisée du Saint-Esprit. J’ai commencé à évangéliser autour de moi. Toutes les occasions étaient bonnes, que cela soit auprès de mes voisins, mes collègues, mais aussi auprès de ceux qui sont au ban de la société (sdf, drogué, …).

Pendant bien des années, tout ce que ma main trouvait à faire pour le Seigneur, elle le faisait et partout où Dieu m’envoyait, j’annonçais Jésus.

Dans les années 2000, le Seigneur m’a permis de vivre une expérience particulière où Il m’a attirée dans ma chambre pour y prier et y découvrir son cœur. Dans cet endroit « secret », j’ai expérimenté si fort l’amour de Dieu pour moi, sa paix profonde, sa douceur aimante. Ce fut aussi des temps de consolation et de guérison intérieure. J’aime tellement aller m’abriter sous ses ailes.

A cette époque, j’avais une vision étriquée de par ma vie et de par les communautés que j’avais fréquentées sur comment Dieu voit les chrétiens de toutes confessions et sur son amour pour eux et pour moi. Là il voulait faire de moi son vase tel que Lui le voulait. En même temps, des opportunités de rencontrer des chrétiens de toutes confessions se sont ouvertes à moi. J’ai travaillé dans une librairie chrétienne où se sont produit plein de rencontres me faisant découvrir leur amour pour notre Dieu. J’ai intégré une fraternité (groupe réunissant des chrétiens de plusieurs confessions), ensuite une coordination (rassemblement des « bergers » des groupes de prière du renouveau charismatique) et suis devenue, à ma plus grande surprise, quelques semaines plus tard, coordinatrice avec une sœur catholique de ces mêmes groupes, après élection (c’était la première fois qu’une évangélique était élue pour cette mission dans ce département). Notre rôle était de coordonner la vie des groupes de prière entre eux, d’organiser des rassemblements… C’est ainsi que j’ai eu sur mon cœur d’organiser dans le cadre d’Objectif France, un rassemblement en invitant chaque serviteur de Dieu de la ville, toutes confessions confondues, où chacun d’entre eux pouvait nous apporter un message que Dieu mettrait sur son cœur pour notre pays. Chacun a répondu présent et ce fut une réussite. En parallèle, plusieurs serviteurs de Dieu ont prophétisé publiquement un ministère prophétique pour les nations sur ma personne et je me formais auprès d’une accompagnatrice spirituelle de renom.

En 2007, j’ai eu la grâce que Dieu place sur mon cœur une vision basée sur Ézéchiel 37. Cette vision a été soumise à de nombreux serviteurs de Dieu de par le monde et pleinement acceptée et approuvée comme venant du Seigneur. Par la suite, beaucoup d’opportunités se sont offertes à moi, des portes se sont ouvertes pour entrer dans ma destinée et annoncer ce message.

Ce serait mentir de dire que ma vie a été facile, mais Dieu a toujours été là près de moi et Il m’aide encore dans toutes les situations que je traverse. Il est ma vie, mon avenir. Je suis si heureuse de Lui appartenir. 

Il guide chacun de mes pas et sans aucune violence, sans contrainte, Il m’aide à tout Lui confier et à m’abandonner chaque jour un peu plus à son amour. Et puis, Il a consolé mon cœur, Il l’a pansé, Il m’a libérée aussi de nombreux liens qui me retenaient captive. Il m’a guéri aussi à plusieurs reprises dans mon corps et si aujourd’hui je vis, c’est par Lui. Oh, combien Il me fait chaque jour expérimenter son amour. Je Le remercie aussi pour mon merveilleux mari Claudy avec qui j’ai complicité, complémentarité et bonheur de vivre.

Aussi, toi qui lis ces lignes, je veux te dire que Jésus t’aime et qu’il veut prendre soin de toi. Tu n’es pas le fruit du hasard . Dieu a des projets pour ta vie, des projets de paix et non de malheur afin de te donner un avenir (oui un avenir) et de l’espérance (et quelle espérance !). Entend-le souffler à ton cœur : « Mon enfant, Je t’aime et Je veux faire route avec toi. Le veux-tu toi ? ». 

Avec amour, Corinne

Comme le Pasteur Claudy aime à le dire : Quand Dieu a un projet, Il crée un être humain. C’est ainsi que Claudy est né, a grandi en ayant des expériences de vie positives et négatives et a cheminé progressivement dans les projets de Dieu.

Reconnu évangéliste en 1981, son ministère s’est progressivement développé vers un ministère prophétique. Il est ainsi devenu leader d’un groupe de louange. Puis en 2006, il a été reconnu prophète Le Seigneur n’en ayant pas terminé avec lui, il l’a appelé à devenir formateur dans un Centre de Formation Biblique ainsi que dans une plateforme inter-églises. Puis en 2015, le Centre de Formation Biblique EZ37M a été créé. Il a ainsi continué d’enseigner des personnes à travers le monde entier, puis progressivement, son ministère s’est développé pour devenir un ministère apostolique.

Ce cheminement ne s’est pas fait sans douleur mais a fait du Pasteur Claudy l’homme qu’il est aujourd’hui. Un homme de fondement et de conviction.

Ce qui le caractérise est son équilibre entre la vie dans l’Esprit et la Parole de Dieu. Il a sur son cœur que des hommes et des femmes se lèvent ensemble manifestant l’unité et la complémentarité et marchant dans la vérité.

Témoignage de Claudy

Mes parents se sont convertis avant ma naissance suite à une guérison miraculeuse de ma mère. Elle était atteinte d’abcès purulents mais toute infection à quitter son corps en une seule nuit. C’était en 1954. Quatre ans plus tard je suis né et j’ai été élevé dans une bonne famille, ainsi que dans la foi évangélique. Très jeune j’avais un cœur pour le Seigneur et souvent le Saint-Esprit me touchait de sa présence. Un peu avant mes 12 ans j’ai fait l’expérience du baptême dans le Saint-Esprit et j’ai commencé à pratiquer le don des langues. Suite à cette expérience, le pasteur a accepté que je me fasse baptiser par immersion.

Malheureusement à cette époque il était possible de travailler très tôt et j’ai quitté l’école à 14 ans pour entrer dans le monde du travail. Cet univers a été néfaste pour moi… Les copains, l’argent, le monde et ses mille feux m’ont éloigné de mon Seigneur. J’allais encore à l’église mais je vivais une double vie. J’étais très mal dans ma peau. Je n’arrivais pas à vivre pleinement comme les inconvertis à cause de mon éducation et j’étais profondément mal à l’aise dans l’église pensant qu’un jour Dieu me dévoilerait prophétiquement devant l’assemblée.

Cette situation a continué pendant six ans. Un peu après mon vingtième anniversaire, j’ai eu un accident de la route très sérieux. Dans mon délire de jeune écervelé, je voulais devenir pilote de rallye et je poussais toujours plus loin les limites jusqu’au jour où j’ai fait une sortie de route.

C’était une petite route de campagne mais je roulais probablement à plus de 120 km/h. Dans un virage, j’ai perdu le contrôle et mon véhicule est parti dans le fossé.

Après avoir arraché un arbre, la voiture a fait un soleil et deux trois tonneaux. Tout s’est passé si vite. Des témoins de l’accident ont appelé les secours. Un des pompiers venus sur place a inspecté les traces de dérapage, l’état de la voiture et m’a dit : « Cà, tu ne vas pas le faire deux fois ! ». Mon sang s’est glacé et j’ai ressenti la terrible conviction que je devais être mort dans cet accident.

J’ai pris conscience de l’horrible vérité : si ma vie avait pris fin ce jour-là j’étais en enfer, loin de la présence de Dieu. Cette prise de conscience m’a fait profondément réfléchir pendant plusieurs mois. Un matin, alors que je méditais encore sur ces choses, j’ai ressenti fortement la présence de Dieu sur moi. C’était comme si j’étais enveloppé d’un manteau d’amour. Cet amour était tellement puissant qu’il en était presque palpable. Je me sentais aimé, accepté, voulu, important, dans une paix harmonieuse, mon mal être avait complètement disparu. Les mots me manquent pour décrire cette expérience mais une conviction profonde s’est gravée dans mon cœur : « Voilà comment Je t’aime ! ». Je savais sans l’ombre d’un doute que c’était le Saint-Esprit qui me parlait.

Cette sensation merveilleuse a duré un bon moment. Ensuite la douce voix intérieure du Saint-Esprit m’a dit : « Voilà comment je te vois vivre ! ». Et je me suis vu en pensée dans mon quotidien. Pour la société j’étais quelqu’un de respectable mais aux yeux de Dieu j’étais terriblement sale. Mon arrogance, mes mensonges, mon manque d’amour, ma vantardise faisaient de moi un être odieux et détestable. J’étais confondu et j’ai beaucoup pleuré. Devant tant de grâce j’ai capitulé en disant : « Seigneur si Tu peux m’aimer si fort alors que je suis aussi détestable, je veux vivre pour Toi ». Je Lui ai tout donné, mon passé, mon présent, mais aussi tous les projets de réussite que je m’étais fixé dans la vie. Sans vouloir choquer votre théologie, je pense que je me suis converti ce jour-là. C’était en janvier 1979. Dans les quelques mois qui ont suivi, toutes ces choses détestables ont disparu et j’en ai été complètement délivré. J’ai commencé à aimer ce que je n’aimais pas avant : la prière, lire la Bible, jeûner, les cultes… et par-dessus tout mon merveilleux Sauveur.

Dès 1981, j’ai commencé à évangéliser et à témoigner de ce que Dieu avait fait pour moi. Toutes les occasions étaient bonnes : émissions radios, visites à de jeunes délinquants, marchés publics, porte-à-porte, concerts de rock chrétien, visite dans les hôpitaux… le Seigneur touchait de nombreuses vies. 

Pendant toutes ces années, le Seigneur a ouvert tant de portes pour évangéliser, mais aussi enseigner, former, chanter, prophétiser… L’aventure d’Ézéchiel 37 a démarré avec la rencontre de Corinne, ma plus grande et plus belle bénédiction. D’autres pages palpitantes vont s’ajouter au livre et qui sait, vous en ferez peut-être partie.  

   Avec amour, Claudy