2 Timothée 4.10 et 14 – Car Démas m’a abandonné… Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal.
Vous conviendrez avec moi que Paul était un bon serviteur de Dieu. Certes, c’était un homme parfois exigeant envers ses collaborateurs mais ses yeux étaient fixés sur l’ampleur de la vision et sur l’excellence nécessaire pour que celle-ci se réalise. Beaucoup d’hommes et de femmes ont travaillé à ses côtés. Si plusieurs d’entre eux ont été une aide précieuse, plusieurs aussi l’ont laissé tomber, pire certains ont démoli le travail accompli et lui ont fait les plus méchantes misères.
C’était vrai à l’époque de Paul et c’est d’autant plus vrai à notre époque. Le vrai engagement est devenu une denrée très rare et beaucoup vont d’un serviteur à un autre, d’un ministère à un autre… sans vraiment embrasser la vision et chercher à exceller dans celle-ci. D’autres ne cherchent qu’à se réaliser et quand la promotion ne se fait pas dans les délais qu’ils se sont impartis, ils quittent le navire. Est-t-il besoin de parler aussi de tous ceux et celles qui sont au service du diable et qui infiltrent les communautés et autres dans l’unique but de détruire ?
La susceptibilité aussi fait que trop souvent, la frustration se faufile facilement créant une « poche » d’amertume. On ne peut pas, même dans le service de Dieu, travailler ensemble sans que les personnalités se « frottent ». Je dirai même que c’est une bonne chose car cela peut provoquer un changement de caractère à salut, ou tout le moins une remise en question bénéfique. Dans ces conditions, pourquoi oublie-t-on si facilement les engagements pris ?
La réponse se trouve probablement dans le fait qu’on ne réalise pas que l’on s’est engagé envers Dieu. Si nous travaillons avec tel serviteur ou tel ministère, c’est certainement qu’il y avait au départ une conviction de Dieu à le faire. Ensuite, l’aspect humain a pris le dessus et toutes les excuses sont bonnes pour se désengager. Cela fait souffrir le serviteur ou le ministère, mais c’est surtout l’œuvre du Seigneur Lui-même qui en pâtit.
Bien-aimés, n’abandonnons pas si facilement notre place pour le « chant des sirènes ». Demeurons fermes là où Dieu nous veut. Apprenons à travailler ensemble, à nous aimer les uns les autres, à exceller dans l’œuvre pour la plus grande gloire de notre merveilleux Seigneur.
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 7 avril 2021 © Tous droits réservés.