Genèse 19.27 – Le jour suivant, tôt le matin, Abraham va à l’endroit où il s’est tenu devant le Seigneur ».
Lorsque Saül est devenu déprimé, des esprits mauvais sont venus contre son esprit, et il a fait amener le psalmiste David. La Bible dit que lorsque David a commencé à jouer de sa harpe, le mauvais esprit est parti. Alors que David commençait à chanter, le Saint-Esprit entra et les mauvais esprits ont été chassés (1 Samuel 16.23). La pensée commune et la plus répandue note que la fuite des démons, les guérisons des malades et miracles de divers ordres sont l’expression de la présence de Dieu. Mais attention ! Nous sommes dans le temps de la confusion : le mystère de l’impiété agit déjà ; la séduction a pris de l’ampleur avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers (2 Thessaloniciens 2.9).
Si les malades ne sont pas guéris pendant le culte, des délivrances ne sont pas opérées, alors Dieu n’y est pas ? Cette pensée, à mon sens, est erronée. Dieu fait certes des miracles mais on ne saurait s’attarder sur ce détail pour parler de sa présence. Le plus significatif est celui-ci : lorsque nous entrons dans la présence de Dieu, nous voyons le monde différemment comme le psalmiste qui était en colère, amer et découragé quand il voyait la prospérité des hommes impies. Mais il a vu les choses différemment lorsqu’il est entré dans le sanctuaire de Dieu : « j’ai alors compris leur fin » (Psaumes 73.17). En plus, le temps passé dans la présence de Dieu révélera les défauts de nos plans les plus soigneusement élaborés. Avons-nous le plus souvent ce sentiment à la sortie d’un culte ou d’un temps de secret avec le Père ?
Le prix de la présence de Dieu est le temps. L’auteur de l’épître aux Hébreux nous rappelle l’importance de passer du temps avec d’autres croyants : « Ne pas renoncer à nous assembler, comme c’est la manière de certains ; mais en vous exhortant les uns les autres, et d’autant plus que vous voyez le jour approcher » (Hébreux 10.25).
Pierre a dit : « … un jour est auprès du Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour » (2 Pierre 3.8).
Notre Père céleste a des plans inhabituels pour nous. Parce que nous avons choisi de le servir, de nombreux avantages nous attendent si nous les atteignons avec foi. Il nous les révèlera dans sa présence. Notre foi grandira au fur et à mesure que nous entendrons continuellement la voix de notre Seigneur dans le lieu secret. J’ai fini par me rendre compte que notre changement de comportement n’est pas le prix de notre relation avec Lui, mais le produit de notre intimité avec Lui. La présence de Dieu nous permet de voir le résultat final de notre décision actuelle de le servir. La présence de Dieu est le seul endroit où notre faiblesse mourra pour céder place à la force de notre Dieu en nous. Comprenons bien ceci : « La solitude est nécessaire à l’intimité. L’intimité est nécessaire à la transmission. La transmission est nécessaire au changement ». La présence de Dieu provoque le changement. Dans ce temps merveilleux le Saint-Esprit nous enseigne des choses dans notre avenir : « Il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16.13). La présence de Dieu est essentielle à notre vie spirituelle. Nous devons rechercher ces instants merveilleux.
Bonne réflexion.
Pasteur Michel Essana pour le Centre Apostolique EZ37M – Copyright 1 avril 2024 © Tous droits réservés
