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A07. POUR QUE NOS PAYS SOIENT GUÉRIS !

2 Chroniques 7.14 – Si mon Peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays.

Comme le disait un serviteur de Dieu récemment, « le monde est en train de faire naufrage ». Des voix s’élèvent et appellent à la mobilisation pour s’opposer à l’avancement de la décadence. Voici ce que nous aimerions dire à ce sujet !

A la lumière de notre verset, ne faudrait-il pas regarder à l’intérieur de nos cœurs et de nos murs avant de juger le monde pour sa décadence ? Paul de rajouter dans 1 Corinthiens 5 au verset 12 : « Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors » ?

Que cela soit dans la Bible ou dans l’histoire de l’Église, tous les retours à la piété ont démarré par une démarche de repentance du peuple de Dieu. Les prophètes, même s’ils apportaient certaines sentences sur les peuples païens appelaient sans cesse le peuple de Dieu à cette même repentance (exception faite de Jonas). L’état du monde qui nous entoure ne serait-il pas le reflet de la propre décadence de l’Église ?

C’est peut-être un chemin facile pour certains leaders de pointer du doigt l’extérieur alors qu’il devrait être les porte-paroles de la pure vérité pour ceux de l’intérieur.

Quelle devrait être notre démarche pour que nos pays soient guéris ?

Nous devrions nous humilier pour nos propres fautes et rechercher la face de notre Dieu et son pardon. Nous devrions nous humilier à l’image de Daniel et d’Esdras pour les péchés de nos pères en n’hésitant pas à les reconnaître publiquement. Nous devrions exhorter avec douceur ceux qui continuent dans des mauvaises voies en portant le nom de chrétiens.

Ensuite, comme il est dit dans Jérémie 29.7 : « Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et priez l’Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien ». Prions pour nos villes, les autorités qui nous gouvernent car notre bonheur en dépend ainsi que le leur.

Enfin, nous devrions annoncer l’Évangile libérateur qui changera la face de ce monde.

Lisons 1 Rois 18.17 à 19.37

Face à ce qui bouleverse nos pays aujourd’hui, nous passons du temps dans la prière, face à notre Dieu, pour essayer de comprendre ce qu’Il en pense. Nous avons écrit le fruit de ces méditations dans des articles que ce soit : « Arrêtez ! Sachez que je suis Dieu » ou « Etre une bouche pour le muet ». Nous ne sommes qu’une toute petite voix dans le flot de voix qui s’élèvent, cependant nous espérons que ces lignes vous seront utiles.

Il y a dans ce passage de la vie du roi Ézéchias quelques leçons à tirer. Sa démarche a été une démarche de foi authentique qui a permis à Dieu d’écarter de sa ville (Jérusalem) et ensuite de son pays une menace importante. Rabschaké, serviteur du roi d’Assyrie, s’était présenté devant les murailles de Jérusalem avec une puissante armée. Avec une arrogance hors du commun, il avait mis au défi Ézéchias et son peuple quant à leur foi dans le secours de l’Éternel. A vrai dire Rabschaké s’en prenait à Dieu directement, ayant même la prétention d’être un de ses envoyés (1 Rois 18.25).

N’est-ce pas ce qui se passe aujourd’hui ? A travers des hommes le diable n’est-il pas en train de mettre l’Église au défi ? Ne joue-t-il pas la provocation à donf pour que nous soyons amenés sur son terrain ? Ne propose-t-il pas des compromis ? (1 Rois 18.31). Pourtant l’attitude d’Ézéchias ne ressemblait en rien à ce qui se passe aujourd’hui !

La première des choses, c’est qu’il avait donné pour consignes de ne pas répondre à cette provocation (1 Rois 18.36 et 37) et le peuple se tut.

La deuxième des choses, c’est que ses conseillers et lui-même se sont humiliés en déchirant leurs vêtements et en se couvrant d’un sac (signes d’un profond trouble et d’une humiliation sincère – 1 Rois 19.1).

La troisième, c’est qu’il s’est adressé à Dieu pour qu’Il règle la situation Lui-même (1 Rois 19.15 et ss).

Paul nous dit dans Ephésiens 6 que nous n’avons pas à lutter contre des hommes (contre la chair et le sang) mais contre la puissance du Mal.

Notre réflexion est celle-ci : devons-nous répondre à la provocation du diable qui agit derrière des êtres humains ? Ne faudrait-il pas entrer tous ensemble dans un temps de repentance face à notre Dieu, pour nos propres fautes et ensuite pour la décadence et l’arrogance du monde qui nous entoure ? Enfin ne devrions-nous pas avoir foi que notre Dieu est suffisamment grand pour Se faire respecter ?

Merci de nous avoir lu ! Soyez bénis.

Pasteurs Corinne et Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Octobre 2012 © Tous droits réservés

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