Matthieu 13.28 et 29 – …les serviteurs lui dirent : « Veux-tu que nous allions l’arracher ? ». « Non », dit-il, « de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé ».
Une publicité, pour une sorte de soda, disait ceci : « Le Canada Dry : sa couleur ressemble à de l’alcool, son nom ressemble à celui d’un alcool, mais ce n’est pas de l’alcool ». Ce qui nous pousse à dire : « L’ivraie : cela a la couleur du disciple, son nom ressemble à celui de disciple, son apparence ressemble à celui du disciple, mais ce n’est pas un disciple ».
Si vous relisez cette parabole de Jésus vous comprendrez ce que je veux dire ! Si vous regardez la photo du haut, vous remarquerez que l’ivraie ressemble à du blé, mais ce n’en est pas. A forte dose, cette plante est même toxique et elle donne une sensation d’ivresse, de là vient son nom.
Notre propos d’aujourd’hui est celui-ci : dans le paysage chrétien actuel, il y a beaucoup d’ivraie mais à la question des disciples, le Seigneur dira : « Ne les arrachez pas » ! Nous avons réfléchi sur le pourquoi Jésus donne cette recommandation à ses serviteurs. Et voici le fruit de cette réflexion. Le tri final appartiendra aux anges (lire le contexte), cela n’appartient pas aux serviteurs de Dieu actuels.
La première des constatations que nous pouvons faire, c’est que l’ivraie ressemble étrangement au bon épi de blé. C’est en les laissant pousser que finalement la différence se fait. Pour discerner le vrai du faux, il faut du temps. Deuxième constatation, c’est qu’en voulant régler le problème de l’ivraie (qui peut être comparée aux scandales – comparez verset 41), nous risquons de déraciner les vrais enfants de Dieu. Troisièmement, Dieu est tout à fait capable de métamorphoser l’ivraie en grain de blé.
Ce que nous voulons dire dans cette pensée c’est ceci : « Ne rejetons jamais personne car le tri, ce sont les anges de Dieu qui le feront. En agissant ainsi, nous n’encourons pas le risque de prendre un épi de blé pour de l’ivraie. Nous évitons que des épis de blé ne soient déracinés en même temps que le « ménage » que nous voulons faire. Enfin, nous laissons la possibilité à la Parole de Dieu de faire son œuvre dans les cœurs même de ceux qui sont, aujourd’hui, fils du Malin ».
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Avril 2014 © Tous droits réservés.
