Jérémie 29.9 – Car c’est le mensonge qu’ils vous prophétisent en mon nom. Je ne les ai point envoyés, dit l’Éternel.
Nous sommes dans une période particulière et nul n’est besoin d’être prophète pour dire cela. Cependant, il y a un phénomène bien particulier qui ressemble étrangement à ce qui se passait déjà du temps du prophète Jérémie ! Si nous regardons les réseaux sociaux ou dans certaines communautés, petites ou grandes, le prophétique semble exploser. Tout est dit de la part de Dieu : cela va du bon au mauvais, du vrai à son contraire. Il semblerait que le ministère de prophète soit le ministère en vogue puisqu’un grand nombre se lève avec des « paroles du Seigneur ». Effet de mode ? Besoin d’être reconnu ? Ou réelle Parole venant du Seigneur ?
Du temps du prophète Jérémie, pour ne parler que de lui, beaucoup se levaient en prophètes pour parler de la part de Dieu. Cependant, un grand nombre d’entre eux n’étaient pas envoyer par Dieu. Il ne leur avait rien demandé et donc, ils ne parlaient pas de sa part. Qu’a fait le Seigneur ? Nous pouvons lire dans Jérémie 28 que Dieu a mis fin à cette usurpation. Oui, nous ne pouvons pas parler de la part de Dieu sans être envoyé par Lui indéfiniment.
Les Écritures nous disent qu’en Dieu, il n’y a ni changement ni ombre de variation (Jacques 1.17). Même si nous ne sommes plus dans la dispensation de l’Ancienne Alliance, nous devrons rendre compte pour toutes paroles vaines (qui ne servent à rien) que nous aurons proférées (Matthieu 12.36). Il va sans dire aussi sur celles dites « de la part de Dieu » sans avoir été mandaté par Lui. S’il est vrai que nous prophétisons en partie sous la Nouvelle Alliance, il faut néanmoins qu’il y ait une partie inspirée par le Saint-Esprit, sinon ce n’est que du vent qui peut même se lever en tempête.
La Parole nous avertit que dans les derniers temps un grand nombre de faux prophètes se lèveront. Ne prenons pas le risque d’en faire partie. Il y a toujours des conséquences néfastes à mettre sous le couvert de « Dieu m’a dit » des paroles qui émanent de nous. Il est temps de sonder notre « ministère prophétique » et si nous faisons le constat que nous avons donné des paroles pour « jouer au prophète », demandons pardon à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner.
Que chacun de nous s’examine à la lumière de Christ. Bonne réflexion.
Article 0073 – Pasteur Corinne – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 8 Décembre 2017 © Tous droits réservés.