Luc 19.43 et 44 – Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’enfermeront, et te serreront de toutes parts ; ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée.
Comme nous l’avons vu récemment, dans ce passage des écritures, le Seigneur parle à Jérusalem qui n’a pas reconnu le temps de la visitation du Seigneur et cela a eu pour conséquence que l’ennemi l’a assaillie et l’a détruite. Aujourd’hui, qu’en est-il de notre ville et de l’Église de notre ville ? Sommes-nous comme Jérusalem ?
Beaucoup de communautés ne reconnaissent pas le temps de la visitation car elles refusent l’action du Saint-Esprit. Elles ont l’apparence de la piété mais renient ce qui en fait la force. Elles sont sous un joug de religiosité, un joug pesant imposant une loi, s’efforçant de paraître saintes mais oubliant que Celui qui peut nous rendre saints est Celui qu’elles rejettent, à savoir le Saint-Esprit.
Ces communautés semblent briller mais elles ne brillent que par une lumière artificielle faites de la main de l’homme et non par la flamme du Saint-Esprit. Les membres de ces communautés sont pieds et mains liés par l’Esprit religieux. Celui-ci est en opposition constante à l’extension du Royaume de Dieu. Le Royaume de Dieu est une profusion de vie, l’esprit religieux amène à la mort. Le Seigneur connaît leurs œuvres et Il dit : « Tu as le renom d’être vivante mais tu es morte » (Apocalypse 3.1). Cela veut dire que cette Eglise de la ville fait des œuvres et qu’elle a la renommée d’être une église vivante mais pourtant, elle est morte.
Celle-ci est comme Lazare dans le tombeau : pieds et mains liés, un linge sur la tête afin que le regard soit voilé et que les yeux ne s’ouvrent pas ou plus sur la vérité de la Parole de Dieu. Une lourde pierre est placée devant l’entrée en espérant que le Saint-Esprit ne pourra traverser celle-ci. Aussi, si nous sommes cette communauté, n’attendons-pas d’être détruite tout comme l’a été Jérusalem mais acceptons dès aujourd’hui de nous repentir. Demandons à Dieu de briller à nouveau de la flamme du Saint-Esprit et acceptons le temps de la visitation de notre Seigneur. C’est le temps. Demain, il sera peut-être trop tard.
Pasteur Corinne – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 26 février 2024 © Tous droits réservés
