Actes 28.2 – Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d’un grand feu, qu’ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu’il faisait grand froid.
Le feu a cet autre aspect positif : celui de réchauffer. Ce monde glacial ne pourra être attiré vers le Christianisme que si celui-ci est bouillant et enthousiaste. Ce monde n’a pas besoin d’une religion, il manque cruellement d’amour et il a besoin d’une relation « chaude », comme dirait un ami.
Christ nous a dit que tous connaîtront que nous sommes ses disciples à cause de l’amour qui nous animera (Jean 13.35). Il a aussi dit que dans les derniers temps, l’amour du plus grand nombre se refroidira (Matthieu 24.12). Le feu de notre amour communautaire réchauffe-t-il encore ce monde ? Nous devons constater avec tristesse que dans bien des endroits, ce n’est plus le cas.
Cela devrait motiver notre recherche du feu du Saint-Esprit, pas seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour être une bénédiction pour tous ceux qui se perdent. Pour en revenir à notre texte de base, c’est la bienveillance, aspect du fruit de l’Esprit, qui sera le moteur de ce désir de réchauffer les autres. Cette recherche du bien de l’autre nous libérera de l’esprit de dispute, des querelles, des divisions, des rivalités… qui animent la communauté chrétienne. Si des « barbares » ont été capables de le faire, à plus forte raison, les enfants de Dieu remplis de l’amour de Dieu, en seront capables aussi !
Mes bien-aimés, quand nous parlons de réchauffer ce monde, nous ne parlons pas seulement d’évangélisation mais nous parlons d’aimer, de secourir, d’aider, d’affectionner… ceux qui ne connaissent pas encore notre grand Seigneur d’amour.
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 15 février 2019 © Tous droits réservés