2 Rois 18.21 – Voici, tu l’as placée dans l’Égypte, tu as pris pour soutien ce roseau cassé, qui pénètre et perce la main de quiconque s’appuie dessus : tel est Pharaon, roi d’Égypte, pour tous ceux qui se confient en lui.
Nous savons que l’Égypte représente la pensée du monde. Le Pharaon, ce sont ceux qui le gouvernent sans la crainte de Dieu. Ce verset nous invite à ne pas mettre notre confiance dans la sagesse de ce monde car elle se retournera contre nous et nous blessera.
Quand les événements se bousculent et que nous nous sentons menacés, quelle est notre première réaction ? Faisons-nous confiance aux dirigeants, à la science, à la technologie… ou nos regards s’orientent-ils directement vers le Seigneur ? Notre prière est-elle celle du psalmiste : « Je lève mes yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Psaumes 121.1 et 2) ?
A vrai dire, l’intervention sera en fonction d’où va notre confiance. Cela semble insensé, mais trop souvent nous épuisons toutes les autres solutions avant de faire appel au Créateur de l’univers. A l’instar des disciples dans la tempête, nous essayons de régler le problème avec nos compétences et notre expérience et comme cela ne marche pas, comme la menace devient de plus en plus pressante, nous crions « Au secours » !
Toutes ces réactions, ce sont « s’appuyer sur un roseau cassé ».
C’est tellement reposant de faire confiance à notre Dieu. Pas besoin de courir dans tous les sens, de paniquer, de s’irrite, de se creuser les méninges… juste le repos de la confiance. S’attendre à notre Seigneur est une garanti à 100% qu’Il fera ce qui est nécessaire pour notre bien. Peut-être pas comme nous le pensons, ou même le souhaitons, mais Il fera exactement ce qu’il faut pour nous sortir du « pétrin ».
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 23 janvier 2022 © Tous droits réservés.