Romains 6.23 – …le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
C’est là, sans conteste, le sujet de notre foi : alors que nous ne méritons rien, Christ est mort pour le pardon de nos péchés afin que nous héritions de la vie éternelle. Quelque part, cette immense grâce devrait nous pousser, à notre tour, à offrir gratuitement ce qui est à notre portée.
Je ne veux pas parler ici de laisser tomber une rémunération juste pour un travail fourni, ce qui est tout à fait normal même dans le milieu chrétien. Non, je veux aborder le fait de savoir donner de son temps, de ses talents… alors que nous n’avons rien à y gagner. Serions-nous pollués par la notion « win win » ?
Effectivement, et c’est humain, lorsqu’on nous demande quelque chose, notre premier réflexe est de se poser la question : « Mais qu’est-ce que j’y gagne moi ? » L’analyse étant faite, nous trouvons toutes les excuses possibles pour ne pas offrir le temps ou l’expression des talents demandée. Voilà pourquoi tant de projets de Dieu sont avortés.
On reproche souvent au peuple Juif d’être riche mais savez-vous que la communauté juive est très solidaire et qu’il pratique la Parole de Dieu qui dit de ne pas prêter avec intérêt [1] ? Finalement, le résultat est que tout le monde y gagne. Malheureusement le peuple chrétien a énormément de mal à assimiler ce principe fondamental : « Donnez, et il vous sera donné. » [2]. Nous avons plutôt pour principe : « Si j’y gagne quelque chose, je vais donner. » Soyons clair, je ne parle pas d’argent ici, je parle de se mettre au service de l’autre pour que le Royaume de Dieu avance.
Dans la majorité des cas, quand quelqu’un demande un « coup de main » à une personne qui possède une certaine compétence dans un domaine, qui pourrait le compléter allégrement, la réponse est négative, quand réponse il y a car bien souvent, c’est le silence…
Si le Seigneur Jésus doit être notre exemple : Il a toujours répondu aux personnes qui l’apostrophaient. À côté du sien, notre agenda ressemble à un timbre-poste. Allons-nous retrouver la priorité de « faire aux autres ce qu’on aimerait qu’on nous fasse. [3] »
Bonne réflexion.