Hébreux 11.31 – C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance.
Rahab, la prostituée de Jéricho, fait partie de la liste des héros de la foi d’Hébreux 11. Elle a caché les espions hébreux et a menti pour leur sauver la vie. Le mensonge étant un péché, comment cette femme a-t-elle pu sauver sa vie, celle de sa famille, faire partie de la lignée du Seigneur Jésus et être « honorée » pour sa foi ? Ananias et Saphira ont aussi menti et ils en sont morts sur le champ (Actes 5.1 à 11). Comment le même péché peut-il avoir deux « issues » aussi différentes ?
La seule réponse logique qui me vient à l’esprit, c’est que Dieu n’évalue pas une situation en fonction de l’acte mais de la motivation. Même si l’acte de Rahab et du couple Ananias-Saphira était le même, la motivation était bien différente. Rahab faisait les choses avec foi se séparant de son peuple pour rejoindre le peuple de Dieu. Ananias et Saphira voulaient tromper le Seigneur en se faisant passer pour des chrétiens modèles !
Ne dîtes pas que j’ai dit que le Seigneur est « tolérant » avec le mensonge. Le péché reste le péché et il a trouvé son châtiment à la croix, un châtiment atroce. Mais, dans sa toute connaissance, le Seigneur sait exactement le pourquoi nous faisons les choses. Il connait notre degré de connaissance, les sentiments profonds de notre cœur, la mesure de notre faiblesse… Ce qui fait que Dieu est toujours absolument juste dans ses jugements.
Mes bien-aimés, nous devrions prendre exemple sur notre Seigneur et ne pas nous positionner face à une situation en nous basant simplement sur les actes d’une personne. Ce que dit ou fait une personne ne révèle pas toujours ce qui se passe dans le cœur de cette personne mais une chose est sûre, ce qu’elle fait ou dit n’est pas ce qu’elle est ! Rahab mentait mais était une femme de foi, Ananias et sa femme donnaient de l’argent mais étaient fourbes et malhonnêtes. Paul lui-même a dit : « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » (Romains 7.19). Paul « était » un enfant de Dieu au service de son Seigneur, ce qu’il faisait ou ce qu’il ne faisait pas ne déterminait pas qui il était.
Avant de jeter la pierre, de trancher radicalement, de condamner sans miséricorde, prenons le temps d’envisager la grâce : une porte qui reste toujours ouverte !
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Article 0485, Copyright Janvier 2015 ez37m.com © Tous droits réservés