Exode 32.32 – Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit.
Dans tout le chapitre 32 d’Exode, nous voyons combien Moïse était un leader avec un cœur « gros comme ça » ! Dans son plaidoyer pour le pardon du peuple, il était prêt à être lui-même rejeté par Dieu pour obtenir sa miséricorde. Si nous avons « charge d’âmes », ce texte est précieux pour nous montrer ce que le Seigneur veut retrouver dans « nos entrailles ».
Au verset 7, l’Éternel apostrophe Moïse en parlant de son peuple qu’il (Moïse) a fait sortir d’Égypte. Quand Dieu nous confie une tâche, Il nous donne une responsabilité, quelquefois très grande. Dieu attend de nous que nous remplissions bien notre service. Cependant, Moïse n’était absolument pas responsable du « dérapage » du peuple.
Au verset 11, Moïse va « rendre » à Dieu ce qui Lui appartient : c’est le peuple de l’Éternel et c’est Lui qui l’a fait sortir d’Égypte. Nous devrions être sans cesse en train de rendre à Dieu ce qu’Il nous a confiés. Nous ne sommes que des intendants. Si nous sommes « berger », n’oublions jamais qu’il s’agit du troupeau du Seigneur, que les brebis Lui appartiennent. Soyons prompts, à l’image des vieillards de l’Apocalypse, à jeter nos couronnes à ses pieds.
L’Éternel faisait à Moïse une proposition qui aurait séduit plus d’un. Il proposait que le peuple de la promesse soit ses propres descendants (verset 10). Moïse était trop en peine de la réputation de Dieu pour accepter ce genre de chose. D’ailleurs il va appuyer toute son intercession sur cette réputation de Dieu, un peu comme s’il était « choqué » que Dieu puisse agir ainsi. Combien de fois voulons-nous sauver notre réputation même si c’est au détriment de celle du Seigneur ? Mes bien-aimés, n’oublions jamais que ceux qui nous observent vont se faire une idée sur Dieu à partir de nos comportements.
Enfin, pour revenir à notre verset 32, serions-nous prêts à tout perdre pour le bien de ceux que le Seigneur nous a confiés ? Serions-nous prêts à sacrifier notre place au chaud ? Arriver à une telle position d’amour ne se fera pas en deux temps trois mouvements mais demandera du temps, de la consécration, des larmes, des veilles, des sacrifices… Mais c’est le prix à payer pour que nous devenions l’ami de Dieu.
Mes bien-aimés dans l’intercession, pensez que vous avez un rôle de médiateur. Vous vous tenez entre Dieu et les êtres humains pour qui vous priez. Que votre cœur soit débordant du cœur de Dieu pour savoir comment Lui apporter vos requêtes qu’Il exaucera avec empressement et enthousiasme !
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Novembre 2015 © Tous droits réservés