Genèse 27.36 – Esaü dit : Est-ce parce qu’on l’a appelé du nom de Jacob qu’il m’a supplanté deux fois ?
Avez-vous déjà imaginé les difficultés qu’engendre le fait de porter un mauvais nom ? Jacob signifie « supplanteur » mais aussi « trompeur ». Maman Rébecca tenait son bébé dans ses bras en disant : « Mon bébé Trompeur, maman t’aime ». Papa Isaac disait : « Trompeur, hey Trompeur, ne t’éloigne pas trop du camp ». Esaü disait : « Hey Trompeur, tu n’es pas un peu efféminé à toujours rester dans la tente comme çà ? ». Le nom de Jacob le poursuivait comme un tourment, un peu comme un enfant qui entend sans cesse : « Tu n’es qu’un bon à rien, un raté, tu n’arriveras jamais à rien dans la vie ».
Jacob n’avait pas choisi son nom et probablement qu’il n’avait pas été un trompeur jusqu’au jour où il s’était « déguisé » pour se faire passer pour son frère. Pourquoi l’être humain est-il si enclin à devenir ce que les autres pensent de lui ? Pourquoi est-ce si difficile de trouver son identité en Dieu ? Pourquoi tant de décennies se sont-elles passées pour que Trompeur comprenne qu’il était « Lutteur avec Dieu » (Israël) ?
Si nous nous nourrissons de la réputation que « le monde » nous fait, nous sombrerons sous le poids de cette étiquette collée dans notre dos. Levons les yeux vers le Seigneur car c’est en Lui que nous apprendrons qui nous sommes réellement. Rien ne nous oblige de céder à la pression du regard des autres. Rien ne nous oblige de porter des masques. Rien ne nous oblige à vendre notre âme pour paraître quelqu’un d’autre en pensant que nous serons ainsi acceptés.
La tromperie de Jacob a été aussi très lourde de conséquences. Il a perdu sa famille, a été exploité par un oncle peu scrupuleux, a vécu dans la peur des représailles de son frère… Céder à la pression environnante, qu’elle vienne de la société, de nos « amis » ou même de notre propre famille, mettra en danger notre équilibre émotionnel et nous fera perdre beaucoup de choses. Derrière cela, il y a une volonté évidente du diable de nous faire rater notre destinée.
Un dernier mot : quand le Seigneur vous a fait une promesse, n’essayez pas de la provoquer vous-mêmes ! Dieu avait décidé que la lignée patriarcale passerait par Jacob. La bénédiction, Jacob l’aurait reçue même si Dieu avait dû accomplir un miracle pour cela. Dieu restera fidèle à sa promesse pour vous, restez tranquille, patientez dans un esprit de reconnaissance.
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Décembre 2017 © Tous droits réservés