Job 31.33 et 34 (Parole Vivante) – Si j’ai tenté, comme bien d’autres hommes, de déguiser mes fautes en cachant mes méfaits dans le secret de ma conscience, parce que j’avais peur de la rumeur publique, ou bien par crainte ou mépris des familles, si je me suis tenu dans le silence…
Il y a un phénomène de société qui se développe de plus en plus en occident, c’est celui de déclarer des diagnostics psychiques « excusables » pour bien des comportements asociaux. Nous ne mettons pas en cause bien sûr les avancées médicales et nous concédons volontiers que les conditions de vie qu’offre notre 21ème siècle sont loin d’être source d’épanouissement émotionnel.
Je dois quand même relever qu’une bonne partie de ces diagnostics n’apporteront aucune aide et qu’à contrario, ils vont enrailler une démarche saine préconisée par la Parole de Dieu. Cette démarche saine a pour nom : la repentance. Elle traduit un changement radical de façon de penser, bien souvent à contre-courant de la rumeur publique, pour se laisser pleinement influencer par la pensée divine communiquée par le Saint-Esprit.
En quoi les déclarations précitées viennent-elles faire obstacle à la repentance ? Si mes mauvais comportements sont dus à une « maladie », en quoi suis-je encore responsable ? Je prends un exemple simple : si j’ai une indigestion et que je vomis, la « fautive » c’est l’indigestion. Il ne me viendra pas à l’idée que je suis peut-être trop gourmand ! La multiplicité de ces diagnostics posés déresponsabilise ceux qui ont de mauvais comportements. La conscience est éteinte, les possibilités de changement s’envolent et à terme, celui qui envisagerait de sonner la sonnette d’alarme sera sanctionné pour son geste.
Bien-aimés, puisque tu es un enfant de Dieu, il est important que tu réfléchisses pour discerner la pensée de Dieu sur ta situation. Accepter trop facilement le « jugement » d’un « professionnel » peut s’avérer désastreux pour ta vie. Et si c’est une personne de ton entourage, n’aie pas peur de la « famille » pour oser mettre en doute ce qui n’est pas vrai. Avec tact et douceur bien sûr, mais ce sera une marque d’amour plus forte qu’un silence complice.
Bonne réflexion.
Pasteurs Corinne et Claudy
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