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LA FEMME VAILLANTE N’EST PAS UNE « TRADWIFE »

Avez-vous remarqué l’apparition sur les réseaux sociaux de très jeunes femmes, habillées, coiffées et maquillées comme dans les années 50, très (très) « glamour ». Elle se revendiquent comme des « tradwives », des épouses traditionnelles, et exposent leur mode de vie : celui de femmes au foyer dépendantes de leur mari et chargées de créer pour lui un environnement parfait. Certaines défendent leur choix au nom de la tradition, mais d’autres disent trouver dans la Bible leur inspiration.

La Bible, justement, nous propose un portrait de femme dans le livre des Proverbes, au chapitre 31. Ce portrait est connu sous le titre de La femme de valeur ou encore La femme vertueuse. Mais, (un clin d’œil ?) le mot grec traduit par « vertueuse » ou « de valeur » a comme premier sens la force, la puissance et la compétence !

Alors qui est cette femme que la Bible met ainsi en exergue ? Reprenons certains versets :

– v 16 « Elle pense à un champ et elle l’achète. Avec le fruit de son travail elle plante une vigne. »,

– v 18a « Elle constate que ce qu’elle gagne est bon […] »,

– v 24 « Elle fait des chemises et les vend, et elle livre des ceintures au marchand. »

Bien sûr « Le cœur de son mari a confiance en elle, et c’est tout bénéfice pour lui. Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie. »  (v 11-12).

Alors d’où vient cette construction culturelle qui voudrait qu’une femme pieuse soit totalement dépendante de son époux ? L’image de la « tradwife » a été construite aux Etats-Unis dans les années 50 par des industriels qui voulaient vendre leurs appareils électro-ménagers fraichement construits[1]. Ils ont « inventé » un personnage féminin qui est devenu l’emblème de leur marque. Dans un premier temps, l’équipe cachée derrière cette « ménagère parfaite » proposa seulement des recettes, puis parce que le public l’a demandé, elle a donné des conseils sur l’art de tenir une maison et d’en faire un cocon pour son mari. (D’autres pays ont suivi, notamment la France.) Ces mêmes industriels avaient tout intérêt à ce que l’épouse fasse tout pour le bien-être de son mari, afin qu’il puisse se détendre après une dure journée de labeur.  Cela leur assurait que ce même homme, une fois revenu au travail, augmenterait sa productivité !

Que retenir de cela ?

Que nous les femmes, devons soigneusement étudier notre Bible pour savoir ce qu’il y est vraiment écrit !

Que la Bible nous encourage à entreprendre, à être autonomes et à participer aux frais du foyer quand cela est nécessaire.

Bien sûr, la vie d’une femme mariée est organisée par les choix faits dans son couple et elle doit avoir pour but le bien de toute la famille. Ainsi même la plus active d’entre elles pourra faire le choix de mettre sa vie professionnelle de côté pour rester à la maison et élever ses enfants.  Elle gardera alors la possibilité de reprendre une activité une fois ceux-ci scolarisés.

Donc, pour résumer, il est nécessaire que les filles, petites, jeunes, grandes soient éduquées et formées afin de pouvoir exercer un métier.

CQFD

Emmanuelle K.


[1] Si ce sujet vous intéresse, je vous recommande un podcast de France Culture « La tradwife, une invention marketing ? », disponible sur YouTube.

Emmanuelle K.

Je m’appelle Emmanuelle. J’ai 54 ans (bientôt 55 ), je suis mariée, maman d’un jeune homme de 29 ans. J’ai eu la grâce de naitre dans une famille chrétienne mais, comme nous toutes, j’ai dû faire mon propre chemin. Dans mon travail, je suis confrontée à des personnes très différentes auxquelles je dois m’adapter, ce n’est pas toujours confortable mais cela force à avancer !

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