Malachie 4.2 – Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable.
Dieu le Père a une passion depuis la chute, celle de retrouver avec l’être humain l’intimité de son cœur. Il cherche ces temps où, dans la douceur de la brise du soir, Il peut nous parler et nous envahir de toute sa tendresse [1]. Le Père a un tel potentiel d’amour à nous donner au travers de la communion de son Esprit qu’Il cherche à nous attirer à Lui pour nous prendre dans ses bras, nous faire asseoir sur ses genoux et nous remplir de ce sentiment tellement doux d’être aimé, accepté, choyé et voulu. Quand Il nous remplit de cet amour, nous sommes comme submergés par des vagues qui pénètrent notre être tout entier. Qui que nous soyons, quoi que nous ayons fait, cet amour ne se laisse arrêter par rien, il est là… nous pénétrant jusqu’au plus profond de nos entrailles.
Dans sa sagesse infinie, le Père Céleste a trouvé le moyen de rendre cela possible malgré notre imperfection et notre « humanité » qui nous séparaient de Lui. Absolument tout ce qui nous privait de cette intimité a été « réglé » par le sacrifice de son Fils Jésus. Il n’y a rien à y ajouter, si ce n’est un abandon complet dans sa présence.
Sans cet amour, l’être humain est bien malheureux malgré les apparences. Des besoins émotionnels forts restent sans réponse et plongent les hommes et les femmes dans le désarroi, créant une faim et une soif que rien dans ce monde ne peut combler.
Nous avons tous besoin de nous mettre à nu mais nos relations sont devenues tellement superficielles et souvent nous communiquons de masque à masque jusqu’à en oublier qui nous sommes vraiment. Notre être intime ne se dévoile plus parce que la peur du rejet nous tenaille. Nous aimerions dire les choses, nous ouvrir, mais à cause d’expériences négatives, nous avons honte de notre intérieur et malheureusement, l’homme étant ce qu’il est, trop souvent un juge prenant la place de Dieu, nous restons enfermés dans notre isolement. Le Saint-Esprit peut et veut nous sonder en profondeur, pas pour nous juger, nous condamner ou nous culpabiliser, mais pour nous remplir d’un sentiment de pardon et de grâce. Nous amener à nous pardonner à nous-mêmes pour que nous retrouvions un dialogue vrai et profond avec notre Créateur, en acceptant d’ouvrir notre être intérieur sans tabou devant Lui, comme Lui-même désire se révéler totalement.
Que Dieu vous bénisse.
Pasteur Claudy
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[1] Genèse 3.8