Que Dieu me pardonne 2 !

Hébreux 12.15 – Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés.

Dans la parabole du « serviteur impitoyable 1 », Jésus nous enseigne un principe important : notre propre pardon est conditionné à notre capacité de pardonner ! En conclusion du « notre Père », Il dira : « Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. 2 » Le manque de pardon que peut provoquer l’amertume nous prive de la grâce de Dieu, nous prive de son pardon, nous prive même de notre liberté d’enfants de Dieu. Voilà pourquoi l’auteur de l’épître aux Hébreux nous avertit solennellement de veiller à ce que l’amertume ne fasse pas son chemin dans nos cœurs. Toutes nos faiblesses ne peuvent nous séparer de la grâce qui est en Jésus sauf si nous laissons ce mauvais sentiment s’emparer de nous. Le pardon n’est pas une chose aisée vous me direz et vous avez raison ! Voici quelques conseils pour vous aider.

Si nous comprenons bien la parabole de Matthieu 18, la première des choses qui peut nous aider, c’est de prendre conscience de l’immense pardon dont nous avons bénéficié. Le manque de pardon prend quelquefois racine dans un sentiment de propre justice où nous ne discernons pas tout l’amour, toute la patience et toute la compassion dont Dieu a usé envers nous. Nous sommes impitoyables envers « les cent deniers » alors que Dieu nous a « épongés » une dette de dix mille talents. Comprendre l’immensité de la grâce dont nous avons été les bénéficiaires nous conduira à user de cette même miséricorde envers ceux qui nous « blessent » et nous font du mal.

La deuxième des choses à comprendre, c’est que nous sommes les premières victimes de notre amertume. C’est notre cœur qu’elle ronge, c’est nous qui devenons insomniaques, fébriles ou dépressifs. Mes bien-aimés, faisons-nous du bien ! Renonçons à ce poison qui détruit même nos sentiments d’amour et nous rend incapables de recevoir l’amour.

La troisième des choses à comprendre, c’est que le choix de laisser tomber ses amertumes et de pardonner est une décision. A vue humaine, ce que Dieu nous demande, est de l’ordre de l’impossible et vous avez raison. Nous sommes incapables de pardonner et de guérir de nos nombreuses blessures infligées par les autres. Mais si Dieu nous le demande, c’est qu’Il fera le nécessaire pour que nous y arrivions. Le laisser nous libérer de ce mauvais sentiment et nous guérir de toutes nos blessures, relève d’une décision ferme en s’appuyant sur les promesses de sa Parole.

Mes bien-aimés, l’enjeu est important et essentiel. Dieu compatit pleinement à votre souffrance et Il est tout à fait capable de vous guérir et de vous restaurer. Ce qu’Il vous demande c’est de « lâcher les choses » pour vivre pleinement cette grâce qu’Il a déjà mise à votre disposition.

Que le Seigneur vous remplisse de sa paix et de sa joie.

Pasteur Claudy

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1 Matthieu 18.23 à 35 – 2 Matthieu 6.15

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