1 Samuel 15.17 – Samuel dit : « Lorsque tu étais petit à tes yeux, n’es-tu pas devenu le chef des tribus d’Israël, et l’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois roi sur Israël ? »
L’histoire de Saül, le premier roi en Israël est tragique. Cet homme choisi par Dieu pour diriger son peuple s’est complètement fourvoyé et sa fin a été « lamentable ». Le prophète Samuel aura beau intercéder pour lui toute une nuit (1 Samuel 15.11) et pleurer sur lui par la suite (1 Samuel 15.35), rien n’y fera ! Ces mots : « Lorsque tu étais petit à tes yeux » sont lourds de sens !
Quand l’appel de Dieu et l’onction qui l’accompagne viennent sur nos vies, nous sommes dans les dispositions idéales pour servir le Seigneur. Nous nous sentons incapables et bien petits. Mais au fur et à mesure que le Seigneur nous utilise et que nous voyons sa gloire se manifester, la tentation est grande d’oublier qui nous étions et d’où nous sommes sortis pour nous prendre pour un personnage important. L’orgueil mes bien-aimés est un mal terrible !
Jésus nous a dit : « C’est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 18.4). Paul nous dit aussi : « Mes frères, ne soyez pas des enfants dans votre façon de juger des choses. Pour le mal, soyez des petits enfants, mais dans le domaine du jugement, montrez-vous des adultes. » (1 Corinthiens 14.20).
Il n’y a pas de contradiction dans ces deux versets. Si nous désirons être « grands » dans le Royaume, il nous faut garder la candeur d’un cœur d’enfant, cette innocence et cette pureté qui leur sont propres. Quant à notre manière de juger des choses et de raisonner, il nous faut être matures. Un petit enfant n’est pas « pollué » dans son esprit par toutes les perversions que l’on retrouve dans le monde des « grands ». Un petit enfant ne manifeste pas d’orgueil même s’il peut être fier quand ses parents sont contents de lui. Ah Seigneur, que nous puissions garder un cœur d’enfant devant ta face !
Mes bien-aimés, ce qui compte ce n’est pas le début de l’histoire, c’est la fin. Quelle sera notre fin. Garderons-nous jusqu’au bout le bon dépôt de l’innocence ? Ou sombrerons-nous dans les affres du tourment de l’orgueil ? Restons petits à nos yeux jusqu’à la fin et comme Salomon l’a si bien dit : « Que ta bouche ne chante pas tes louanges, laisse aux autres le soin de le faire. Oui, que ce ne soit pas toi, mais quelqu’un d’autre, qui fasse ton éloge. » (Proverbes 27.2).
Bonne réflexion !
Article 0125 – Pasteur Claudy – ez37m.com – Copyright Juin 2014 © Tous droits réservés