Psaumes 30.11 – Tu as changé mes lamentations en allégresse, tu as délié mon sac, et tu m’as ceint de joie.
Tout dernièrement, je vous partageais qu’il y a des chemins de croix dans nos vies et je vous invitais à persévérer car au bout de ce chemin se trouve la victoire. Aujourd’hui, j’aimerais parler avec vous de ce cheminement vers la victoire qui, ne l’oublions pas, a déjà été remportée à Golgotha. S’il y a des vallées, il y a aussi des sommets.
Sur ce chemin de guérison, le Seigneur nous donne également de reprendre ce que l’ennemi nous a volé dans la vallée même si ce chemin est plus ou moins long. Cependant, je crois qu’il y a certaines choses que le Seigneur désire nous voir reprendre au plus vite car, à défaut, nous sommes affaiblis. Dans ces choses, je ne parlerai aujourd’hui que de la joie.
L’ennemi de nos âmes sait que la joie, qui fait partie de notre héritage et de notre salut, est une force pour chacun de nous. C’est pourquoi il s’évertue sans relâche à vouloir nous l’ôter. Oh que j’aime notre verset du jour. Pendant cette ascension du chemin de croix, ce poids sur nos épaules est délié et nous sommes ceints de joie. Pourtant, souvent nous continuons marchant la tête baissée, portant encore une charge qui pourtant a été ôtée par le Seigneur : nous restons dans la tristesse.
David dit dans un autre Psaume : « Je ferai de Toi le sujet de ma joie et de mon allégresse, je chanterai Ton nom, Dieu très haut ! » (Psaumes 9.2). Si la joie peut venir dans nos cœurs suite à une bonne nouvelle, un bon moment partagé… celle-ci reste éphémère et David l’avait compris. Il dit « je ferai de Toi », oui je ferai du Seigneur, Celui chez qui il n’y a pas l’ombre d’une variation (Jacques 1.17), oui « je ferai de Toi le sujet de ma joie, je chanterai Ton nom ». Il nous dit aussi : « Il y a d’abondantes joies devant Ta face » (Psaumes 16.11). Il dit encore : « Quand on tourne vers Lui les regards, on est rayonnant de joie » (Psaumes 34.5).
Comme je vous le disais plus avant, l’ennemi ne supporte pas que nous ayons la joie car il sait qu’elle est une force pour notre âme et pour notre corps. Il va même parfois nous faire croire que si nous avons la joie, c’est que nous ne sommes pas en Dieu. Nous devenons ainsi des chrétiens austères, croyant être plus spirituels en ayant une attitude « grave ».
Pour d’autres, tout comme David (ah j’aime vraiment ce personnage de la Bible), ils ont vécu un échec, une chute et leur joie a disparu. Ils se sont humiliés aux pieds du Seigneur mais ils n’ont pas retrouvé leur joie. David a vécu cela et Il disait à Dieu après avoir reconnu ses transgressions : « Annonce-moi l’allégresse et la joie, et les os que tu as brisés se réjouiront » (Psaumes 51.8). Il voulait retrouver la joie de se savoir aimer, choisi. Il dit encore : « Rends-moi la joie de ton salut » (Psaumes 51.12). Oui, il désirait retrouver cette joie qui reste là ancrée dans un cœur en paix avec son Sauveur. Et qu’a fait Dieu ? Il lui a rendu cette joie. Pour en témoigner David dira un peu plus loin dans le psaume qui suit : « Je te louerai toujours parce que tu as agi » (Psaumes 52.9).
Toi qui me lis, ne te laisses plus berner. Dès aujourd’hui, tourne tes regards vers Celui qui a triomphé. Triomphé sur le péché mais aussi triomphé de nos forteresses de pensées. C’est le temps aujourd’hui de trouver ou de retrouver la joie, pas celle qui dépend de tes circonstances mais la joie d’être sauvé, la joie de Lui appartenir et de le servir. C’est le temps de reprendre le chemin de la louange, de l’adoration. Rappelle-toi que Jésus a reçu l’onction pour donner : une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu, afin qu’on t’appelle térébinthe (homme ou femme fort) de la justice (de la vérité), une plantation de l’Éternel, pour servir à sa gloire (Esaïe 61.3). Ne la sens-tu pas ? Cette huile coule dès maintenant.
Avec tout mon amour.
Pasteur Corinne – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 27 mars 2019 © Tous droits réservés.