2 Corinthiens 8.12 (Colombe) – Les bonnes dispositions, quand elles existent, sont agréables en raison de ce qu’on a, mais non de ce qu’on n’a pas.
Quand nous sommes leaders chrétiens, nous aimerions que tous les enfants de Dieu soient fervents, zélés, engagés et fidèles à leur parole. Cependant, nous devons constater que bien souvent le discours dépasse largement les actes concrets. Il peut y avoir de multiples raisons à ce phénomène mais nous pouvons en donner quelques-unes ici.
Pour certains, ce qu’il manque à leurs bonnes dispositions, c’est la persévérance. L’engagement peut être pris sur un « coup de cœur », mais il manque de profondeur parce que la « dépense » n’a pas été bien calculée. Nous retrouvons ce genre d’enthousiasme dans le deuxième terrain de la parabole du semeur.
Pour d’autres, ils se sont lancés dans un domaine qui les dépasse et au départ, ils n’ont pas perçu qu’ils n’avaient pas les compétences, les qualités ou même le mandat pour accomplir la tâche où ils se sont investis. L’acte concret débouche sur un échec et le résultat est souvent catastrophique.
Pour d’autres encore, ils espèrent tirer bénéfice du discours mais ils n’ont aucune intention de mettre en pratique leur parole. Pour comprendre ce que je veux dire, ce sont ceux qui vous promettent un cadeau ; vous manifestez votre reconnaissance mais… vous attendez depuis des lustres ledit cadeau !
Pour tous ces cas, et les autres, finalement il ne reste qu’une belle déclaration sans lendemain. Du vent pour être plus sarcastique. Quand c’est vis-à-vis d’un être humain, le problème est déjà sérieux mais quand c’est à l’égard de Dieu… c’est nettement plus grave.
Proverbes 20.25 nous dit : « C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu ». Ni vous ni moi aimons être « coincés » dans un piège, n’est-ce pas ? Alors, le conseil que je pourrais donner serait de ne pas faire de déclarations irréfléchies car c’est de la stupidité.
A la lecture de ces lignes, peut-être que vous réalisez que c’est votre cas. Il y a un moyen de se dégager : payer vos dettes à l’Éternel ! Revenez à l’endroit précis où vous vous êtes engagé à quelque chose, demandez pardon, et honorez votre parole. Et si vous n’en êtes pas ou plus capable, reconnaissez-le humblement, le pardon et la libération sont au bout de cette démarche.
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 11 février 2023 © Tous droits réservés