Hébreux 10.1 (BFC) – La loi de Moïse n’est pas la représentation exacte des réalités ; elle n’est que l’ombre des biens à venir.
La Loi instituée par Moïse n’était pas mauvaise en soi, au contraire elle était spirituelle, mais elle n’était qu’une ombre, une représentation des choses qui devaient s’accomplir par la suite. Jésus n’est pas venu pour l’abolir (Matthieu 5.17), au contraire Il en a rajouté par ces quelques mots : « Mais Moi Je vous dis ! ». Un seul geste de colère est comparable à un meurtre, l’adultère commence par un seul regard envieux, la haine pour son ennemi doit se transformer en amour, l’offrande doit s’accompagner de justice, miséricorde et fidélité (Matthieu 23.23). Bref si quelqu’un pouvait se « vanter » d’accomplir la Loi, Jésus rétorque : « Il te manque une chose ! » (Marc 10.21).
En même temps, Jésus a accompli parfaitement la Loi pour nous. Nous ne sommes plus redevables envers la Loi, parce qu’en Christ ses exigences ont été satisfaites. Cela veut-il dire que nous ne devons plus pratiquer la Loi ? Non. Mais le but de la « pratique » a changé. Cette mise en pratique n’est plus pour avoir la vie (Galates 3.12) parce que la vie s’obtient par la foi en Jésus-Christ (Romains 1.17). La pratique de la Loi s’appelle aujourd’hui : les bonnes œuvres préparées d’avance ! Sans elles, la foi est morte (Jacques 2.17).
Je ne veux provoquer personne mais il me semble que ce n’est pas un bien de balayer du revers de la main les recommandations de la Parole sous l’excuse que c’est l’Ancienne Alliance. Le Seigneur Jésus a aussi dit : « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5.19). Si nous voulons être appelé grand dans le Royaume des cieux ? Bon… en toute modestie.
Mes bien-aimés, il est important que nous trouvions un équilibre. C’est la foi dans le sacrifice de Jésus qui nous justifie et nous rend acceptables pour le Père Céleste. Cependant, cette grâce devrait nous pousser à faire par amour ces bonnes œuvres qui plaisent tant à Dieu. Personne ne recevra de reproche s’il manifeste l’amour mais je ne suis pas sûr du contraire !
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Octobre 2014 © Tous droits réservés