Esther 4.13 et 14 (Parole de Vie) – Il lui fait dire ceci : « Ne t’imagine pas que toi seule, parmi tous les Juifs, tu pourras échapper au danger, parce que tu vis dans le palais royal. En effet, si tu refuses d’intervenir en cette occasion, les Juifs recevront de l’aide d’ailleurs, et ils seront sauvés. Mais toi, tu seras tuée et ta famille n’existera plus. Et qui sait ? C’est peut-être pour une situation comme celle-ci que tu es devenue reine. »
Si vous avez lu le livre d’Esther, vous comprendrez ce qui se passe. Une grande menace plane sur le peuple de Dieu, mais Esther, est à la bonne place au bon moment. Même si ce sont les circonstances, parfois désagréables, qui ont amené ce fait, il n’en demeure pas moins que dans le plan global de Dieu Esther était l’élément déclencheur de la délivrance.
Ceci m’amène à cette réflexion : prenons-nous conscience que nous sommes à un certain endroit dans un but précis préparé par notre Dieu ? Nous pourrions penser que nous sommes là par hasard. Nous pourrions même penser que c’est le fruit de circonstances désagréables. Nous pourrions à l’extrême, parce que nous n’avons aucune foi dans le verset de Romains 8.29 : « Nous savons que toutes choses contribuent au bien de celles et ceux qui aiment Dieu, et qu’il a appelés selon son projet », que tout cela n’a aucun sens spirituel particulier. Pourtant, nous sommes la bonne personne à la bonne place !
Quand cette vérité est assimilée, il se pose à nous le choix : vais-je faire ce pour quoi j’ai été « préparé », ou vais-je jouer les individualistes. C’est ce que Mardochée disait en termes un peu crus à Esther. Permettez-moi de paraphraser : « Tu peux essayer de te débiner, mais ne crois pas que tu vas t’en sortir indemne ! » Oui, bien-aimé, si vous n’entrez pas dans le plan global établit par Dieu de toute éternité, un autre le fera mais ce sera lourd de conséquences pour vous !
On peut être paresseux, non concerné, négligent… mais quand il s’agit des « intérêts » de Dieu, gare à la casse si nous sommes défaillants. Vous pourriez dire que c’est injuste mais comprenons bien que cela dépasse notre « petite » personne. C’est un impératif, les attentes de Dieu doivent être accomplies car c’est Sa réputation qui est en jeu. Déjà, c’est avec grande tristesse que nous pouvons constater que bien des « rêves » donnés par Dieu ne se sont pas réalisés. Mais le cas cité dans Esther, ainsi que certains cas dans notre 21ème siècle relèvent d’une dimension bien plus élevée encore.
Nous avons l’habitude de dire que nos pensées ne sont pas là pour culpabiliser ; mais pour celle-ci nous dirions : « Si vous vous retrouvez dans ces lignes, sentez-vous coupables jusqu’au moment où vous changerez et que vous ferez ce qui doit être fait ! »
Bonne réflexion.
La parole de Dieu nourrit toujours nos âme