Luc 12, verset 48 : « On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, […]. »
Ici, Jésus donne une parabole sur son serviteur qui travaille et auquel son maître tarde à venir. Il y a plusieurs cas de figure : le serviteur fidèle qui donne de la nourriture en attendant son maître, le serviteur qui se lasse de l’attente, le serviteur qui ne connaît pas la volonté de son maître et enfin le serviteur qui travaille en connaissant sa volonté.
Concentrons-nous sur le serviteur qui connaît la volonté de son maître et qui travaille avec ardeur.
Quelles sont les choses que le Seigneur nous a confiées ?
Pour le savoir, c’est simple, lisez Genèse 1.28-29 : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture. »
Nous comprenons dans ce passage que Dieu bénit les hommes en leur donnant une famille nombreuse, en dominant sur les animaux et en donnant de la nourriture.
Aujourd’hui, pour garder ces bénédictions et parce que nous sommes des serviteurs du Seigneur, nous devons travailler avec ardeur pour entretenir ces bénédictions que le Seigneur nous a confiées.
Prions pour que nous ayons cet amour du travail, de la tâche bien faite. Mais attention, il ne suffit pas de cocher sa « to do liste ». Non, ce n’est pas la tâche accomplie qui compte pour Dieu, c’est la façon dont nous le faisons. Nos attitudes, nos pensées et le temps consacré qui ne sont pas cachés devant Dieu. C’est avec un cœur rempli d’amour que nous devons prendre soin des bénédictions que Dieu notre Père nous donne chaque jour.
Travailler, certes, mais sans amour, revient à ne rien faire, à montrer que nous ne connaissons pas Jésus. Avoir ce cœur rempli d’amour, débordant de satisfaction et être reconnaissant envers Lui. Tout cela nous rapproche un peu plus de Lui et c’est une semence que nous plantons dans l’éternité, dans son royaume.
Chaque trait de cœur, chaque flèche de lumière atteint la cible. C’est une pierre ajoutée à l’édifice de notre maison. Sachons remplir cette maison de bien précieux. Soyons vivant ici sur terre et en même temps dans les cieux. Et chose surprenante et merveilleuse, lorsque nous investissons cet amour dans le travail pour Lui, le Saint Esprit nous en montre les fruits dès à présent sur terre. C’est un gage de ce qui pourrait bien être dans le ciel et qui nous attend.
Mais Seigneur, je remarque encore que mes fruits que j’ai grâce à Toi sont encore bien petits ! Qu’il me tarde de les voir se multiplier et grandir ! Et si j’ose te demander cela, alors je me doute que le travail sera multiplié et la tâche accrue ! Mais qu’importe ! Je puis tout par celui qui me fortifie !
Alors, Seigneur, aide-nous ! Aide ton corps ! Aide ta patrie sur la terre ! Explique-nous bien quelle est notre tâche, quelle est ta volonté ! Renouvelle nos forces chaque jour ! Donne-nous des instants de satisfaction pour apprécier ce que nous faisons ! Que celui qui travaille pour Toi continue de prendre soin de toutes les bénédictions que Tu nous as confiées ! À avoir de l’ardeur au travail ! À ne pas se plaindre ! À aimer ce que tu nous as confié ! À bénir la difficulté qui est présente sous nos yeux ! À la transformer par ta parole et à te la remettre au moment convenable !
Emmanuelle B.
