L’assistanat !

1 Timothée 5.3 et 4 – Honore les veuves qui sont véritablement veuves. Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille, et à rendre à leurs parents ce qu’ils ont reçu d’eux ; car cela est agréable à Dieu.

Cette recommandation de l’apôtre Paul est très pratique. Dans l’Église du premier siècle, les communautés aidaient les personnes en difficulté financière en leur sein. Probablement que la demande était importante car il n’existait pas de régime de Sécurité sociale. Paul, donc, envisageait une autre source d’aide que la communauté pour soutenir les veuves.

Si l’entraide est un principe biblique, l’assistanat va à contrario d’un autre principe : un enfant de Dieu prend ses responsabilités ! Bien des personnes qui se revendiquent chrétiennes usent et abusent des systèmes sociaux, qu’ils soient de l’État ou de l’Église, pour ne pas assumer leurs responsabilités. Dans ce registre, vous avez la victimisation, les prières subliminales, les plaintes incessantes… même des « service à plein temps » sans le mandat de Dieu, simplement pour ne pas devoir travailler. Je n’aborderai pas ici ceux qui utilisent le mensonge pour obtenir une aide ou qui continuent de percevoir une allocation de handicapé alors qu’ils sont guéris !

D’autres courent un danger car ils ou elles dépendent entièrement des aides de l’État. Je ne parle pas ici de ce qui est un droit acquis par notre activité, comme la retraite ou le chômage, mais de l’APL, le RSA, l’aide au handicap, etc. Un État peut du jour au lendemain supprimer ces aides, il peut même les attribuer sous certaines conditions et pas seulement financières. Dans un avenir proche, il pourrait très bien les distribuer à ceux qui proclament une confession de foi universelle. Pour l’aide à l’enfance, il pourrait très bien exiger un suivi social qui vérifie qu’il n’y a aucune atteinte au « principe de laïcité » prôné par la république.

Vous vous dîtes peut-être que vous verrez à ce moment-là ! Que ferez-vous si vous êtes condamnés à rembourser des sommes indument perçues ? Ne vous mettez pas sous un joug étranger. Retenez bien cette vérité : une aide n’est pas un dû !

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy