Deutéronome 30.19 – Oui, je vous préviens aujourd’hui, en prenant le ciel et la terre comme témoins : je mets devant vous la vie et la bénédiction, la mort et la malédiction. Choisissez donc la vie pour que vous viviez, vous et vos enfants.
Le peuple d’Israël termine sa longue traversée du désert et arrive à proximité du pays promis. De la part de l’Éternel, Moise complète la loi donnée en Horeb par des commandements appropriés à la vie sédentaire qui attend les Israélites en Canaan. Avant de céder la place à Josué, Il les place en face de leur responsabilité : « Choisis… ».
En effet, deux chemins s’ouvrent devant eux : celui de l’attachement à l’Éternel, qui leur a prouvé son amour et sa puissance pendant toute une génération, qui s’est tenu près d’eux même s’Il restait invisible. Cette attitude de confiance et d’obéissance conduit à la vie et à la bénédiction.
Celui, très tentant, de l’idolâtrie, de l’acceptation facile d’idoles bien visibles que l’on peut toucher, celui de la libre pratique de toutes sortes de coutumes charnelles. Ce chemin mène à la désillusion, au châtiment divin et à la mort.
Devant le choix qui se présente au peuple, Moise donne un ordre, celui de choisir la seule voie qui ait l’approbation de Dieu et qui leur assure le bonheur. De même, de nos jours, pour tous les hommes, il y a deux chemins possibles : celui du salut en Jésus-Christ et celui de la perdition éternelle. Mais Dieu place les hommes devant une obligation : Il « ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent. [1] » Dieu ne place pas l’homme devant un choix, plutôt un ordre.
Pour nous croyants, il y a aussi, tout au long de notre vie, deux chemins devant nous : d’une part celui de l’amour pour Dieu, de la confiance en Lui, de la recherche de « ce qui est en haut [2] », de la perspective de l’éternité ; et d’autre part celui de l’égoïsme, de la confiance en soi, de la poursuite des fausses valeurs dans les choses visibles…
N’oublions pas ces propos du Seigneur Jésus : « Celui qui écoute toutes ces paroles et m’obéit, celui-là ressemble à un sage. Le sage construit sa maison sur de la pierre. [3] » Il poursuit en disant : « Mais celui qui écoute mes paroles et ne fait pas ce que je dis, celui-là ressemble à quelqu’un de stupide. Celui qui est stupide construit sa maison sur le sable. [4] » Le sage choisit l’amour pour Dieu, la confiance en lui ; par contre le stupide choisit l’égoïsme, la confiance en soi, la poursuite des fausses valeurs dans les choses visibles.
Qu’avons-nous choisi ? La réponse à cette question est fondamentale voire même vitale, ce d’autant plus que Jésus a dit : « Pour entrer dans le Royaume des cieux, il ne suffit pas de me dire : Seigneur, Seigneur ! Il faut aussi faire la volonté de mon Père qui est dans les cieux. [5] » Nous devons éviter le chemin de la désillusion : « Quand je viendrai pour juger les gens, beaucoup me diront : Seigneur, Seigneur, c’est en ton nom que nous avons parlé, c’est en ton nom que nous avons chassé les esprits mauvais ! C’est en ton nom que nous avons fait de nombreux miracles ! Alors je leur dirai : Je ne vous ai jamais connus. Allez-vous-en loin de moi, vous qui faites le mal ! [6] »
Un chrétien a-t-il le choix entre les deux ? Bien sûr que non ! Pour que nous ne nous trompions pas, Dieu a placé dans Sa Parole des panneaux de signalisation. La lecture régulière de la Bible nous apprend donc à connaitre ces panneaux.
Bonne réflexion.
Pasteur Michel Essana
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[1] Actes 17.30 – [2] Colossiens 3.1 – [3] Matthieu 7.24 – [4] Matthieu 7.26 – [5] Matthieu 7.21 – [6] Matthieu 7.22 et 23