Deutéronome 4.24 – Car l’Eternel ton Dieu est un feu dévorant.
Nous réclamons les unes et les autres le feu de Dieu, nous voulons être en feu pour Dieu et devenir ses servantes, ses flammes de feu. Nous entendons parfois crier lors de rassemblement : « Le feu Seigneur, le feu, le feu, le feu ». Je suis certaine que vous voyez de quoi je parle et vous avez peut-être appelé ainsi le feu de Dieu pour votre vie.
Cependant, sommes-nous véritablement conscientes de ce que nous sommes en train de demander à Dieu ? Je crois que quand nous réclamons le feu de Dieu, nous réclamons Dieu lui-même. Mais Dieu n’est-il pas un feu dévorant ?
CEED nous raconte qu’un jour, elle était couchée dans son lit quand tout à coup elle vit descendre sur elle une flamme de feu qui l’enroula telle une ceinture. Elle ne sait combien de temps cela a duré. Tout tremblait, elle, son lit. Elle crut mourir et si cela ne s’était pas arrêté, elle en serait probablement morte.
Quand notre humanité rencontre Dieu, elle ne peut résister. Jean dans Apocalypse 1.17 nous dit : Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Je me souviens d’un homme de Dieu avec qui j’avais parlé et qui m’avait raconté avoir été enlevé au ciel et tout comme Paul, il ne savait si c’était en esprit ou avec son corps. En tous cas, il me disait qu’à son retour sur terre, il est parti se cacher dans la forêt pendant plusieurs jours parce qu’il ne pouvait supporter d’entendre les gens parler car tout était empreint de noirceur. Bien entendu, il a fait son retour à la maison mais il n’a plus jamais été le même.
Quand je vois l’histoire de CEED, que j’entends l’histoire de cet homme, je me demande comment ces gens qui disent avoir été enlevés au ciel et pour certains même avoir rencontré Jésus, peuvent parler si aisément de leur expérience aussitôt celle-ci réalisée.
Mes amis, la crainte de Dieu a bien trop souvent quitté nos cœurs. Nous avons besoin de retrouver cette crainte respectueuse et nous avons besoin d’arrêter de croire qu’on peut être ravi par Dieu et revenir de cela comme d’une simple croisière. Non, notre Dieu est un feu dévorant et sa seule présence devrait suffire à nous humilier.
Demandons le feu oui mais n’oublions pas que ce feu est dévorant.
Article 0854 – Pasteur Corinne – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 6 avril 2023 © Tous droits réservés