You are currently viewing Que cherchons-nous ?

Que cherchons-nous ?

Psaumes 27.8 – Je pense à ce que tu as dit : « Cherchez mon visage ! » Seigneur, c’est ton visage que je cherche.

Le Seigneur Jésus a dit : « Celui qui cherche trouve. [1] » Cette parole ne s’applique pas aux objets que l’on égare, même si parfois ce genre de perte nous amène à prier. Mais ce verset dit clairement que c’est le Seigneur qui doit être le sujet principal de notre recherche. On peut le confirmer avec d’autres versets : « Vous me chercherez, et vous me trouverez. Oui, je le déclare, moi, le Seigneur : si vous me cherchez de tout votre cœur, je me laisserai trouver par vous. Je vous rendrai votre ancienne situation, je vous rassemblerai de tous les pays et de tous les lieux où je vous ai chassés. Je vous ferai revenir ici, à l’endroit d’où je vous ai déportés. Voilà ce que le Seigneur déclare. [2] » Que devons-nous chercher ? La réponse à cette question est simple : nous devons chercher le Seigneur. Le passage d’Osée 10.12 nous dit : « C’est le temps pour chercher l’Éternel, jusqu’à ce qu’il vienne et qu’il fasse pleuvoir sur vous la justice. » Oui, c’est le temps de chercher le Seigneur, car nous sommes à une époque où beaucoup de choses font l’objet de nos recherches. Nous cherchons à améliorer notre condition sociale, nous cherchons à obtenir la guérison, nous cherchons à sortir d’une situation difficile, nous cherchons à avoir un mariage réussi, nous cherchons à avoir un ministère puissant et populaire, etc. Ce n’est d’ailleurs pas mauvais. Mais ce que nous devons chercher principalement, c’est le Seigneur, parce qu’avec Lui nous pouvons avoir toutes ces choses.

Chercher le Seigneur implique un désir ardent de mieux Le connaitre et d’avoir une communion avec Lui pour découvrir sa pensée. Souvent, dans la Parole, le Seigneur invite le peuple à Le rechercher de tout son cœur. Israël s’en était détourné pour adorer les idoles des peuples qui l’entouraient. Cet abandon semblait parfois être sans remède, mais Dieu continuait à les appeler avec des expressions touchantes : « Reviens, Israël-la-changeante ! Je ne te montrerai pas un visage sévère. Oui, je suis un ami fidèle, je ne t’en veux pas pour toujours, je le déclare, moi, le Seigneur. [3] » (Jérémie 3.12). De même, aujourd’hui, nous semblons nous avoir détournés du Seigneur pour adorer les idoles de ce monde. Nous n’avons qu’à voir les priorités dans nos communautés : la recherche du pouvoir, de la richesse, du bien-être personnel…

Transposons les paroles du prophète Jérémie au temps présent, car elles gardent toute leur actualité. Nous connaissons de nombreux cas où des jeunes, pleins d’ardeur pour suivre et servir le Seigneur, ont été découragés (les ainés peuvent avoir une part de responsabilité) et se sont retirés de toute église. Nous connaissons de nombreux cas où des ainés ont failli malgré leur zèle dans le service, parce qu’ils avaient déjà abandonné le Seigneur. Nous connaissons de nombreux cas où des églises locales s’activent à beaucoup de choses mais ayant déjà abandonné le Seigneur. Citant le prophète Jérémie nous leur disons : « Si tu reviens… c’est vers moi que tu dois revenir. » Mais il faut d’abord se rendre compte qu’on est plus avec le Seigneur pour revenir vers Lui. La pensée de Dieu envers celui qui revient est toujours la même : « Je guérirai leur abandon de moi, je les aimerai librement, car ma colère s’est détournée d’eux. [4] » Inutile de sombrer dans la culpabilité !

Que cette injonction à rechercher le Seigneur soit un appel pour chacun d’entre nous, et surtout pour celui qui a pris quelque distance !

Bonne réflexion

Pasteur Michel Essana

Pour ez37m.com. Copyright 27 juillet 2024 © Tous droits réservés

[1] Matthieu 7.8 – [2] Jérémie  – 9.13 et 14 – [3] Jérémie 3.12 – [4] Osée 14.4

Pasteur Michel Essana

Pasteur à Yaoundé - Cameroun

Laisser un commentaire