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La grâce qui rend furieux 1 !

Luc 6.11 – Ils furent remplis de colère et se mirent à discuter entre eux sur ce qu’ils pourraient faire à Jésus.

Ce qui a inspiré cet article, c’est la réaction des gens religieux face à l’action de la grâce de Dieu dans la vie de personnes qui avaient besoin de son intervention. Dans notre lecture, un homme avait une main paralysée dans une synagogue. C’était un jour de Sabbat et malgré l’agressivité des religieux présents, Jésus est intervenu en le guérissant. Le fait que Jésus agisse pour le bien des personnes un jour de Sabbat a été, tout au long des Évangiles, un sujet de querelle entre Lui et les chefs religieux de son époque. Ce serait trop long de citer tous les exemples ici mais cette attitude a toujours profondément attristé le Seigneur mais ne l’a jamais empêché d’agir, malgré la colère que son geste provoquait.

La bonté de Dieu, son action envers les « pécheurs », son amour inconditionnel ont toujours provoqué le mécontentement des propres justes, des légalistes qui voudraient que Dieu reste un terrible juge, impitoyable et cruel. Toutes ces personnes n’ont pas su saisir son cœur de compassion, son ardent désir de bénir, de sauver, de restaurer et l’immensité de son amour envers ceux qui souffrent, qu’ils en soient « responsables » ou pas.

Rien n’a changé aujourd’hui dans bon nombre de communautés, juste à titre d’exemple, voici le genre de réflexion que j’ai pu entendre. En parlant d’un homme qui était tombé dans l’adultère et qui était décédé d’un cancer de la prostate quelque temps plus tard, une sœur s’exclamait : « Il est mort par où il a péché. » En sous-entendu, elle avait une satisfaction cruelle que quelqu’un se retrouve en enfer à cause de sa faiblesse. En parlant d’une femme qui était bas tombée et qui s’était convertie, une autre sœur s’était exclamée : « On ne devrait jamais baptiser ce genre de personne. » Sous-entendu là aussi qu’elle n’était bonne que pour l’enfer. Et que dire des regards hautains sur le clochard, le miséreux ou la personne de mauvaise vie qui entre dans l’église un dimanche matin ! Que ce genre d’attitude est triste et sans aucun amour. Cela démontre l’incompréhension des « propres justes » à la grâce de Dieu. Mais ceci a existé de tout temps…

À suivre.

Pasteur Claudy

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