Deutéronome 3.26 – Mais l’Éternel s’irrita contre moi, à cause de vous, et il ne m’écouta point. L’Éternel me dit : « C’est assez, ne me parle plus de cette affaire. »
J’ai toujours trouvé ce passage très dur jusqu’il y a peu de temps. Moïse avait conduit le peuple d’Israël, un peuple très rebelle, pendant quarante ans. La Bible dit que c’était un homme fort patient (Nombres 12.3). Cependant, il s’était « énervé » une seule fois en frappant un rocher au lieu de lui parler comme Dieu lui avait dit et suite à cet incident, Dieu lui avait « interdit » l’entrée dans Canaan. Cette « sanction » semble tellement injuste et nous comprenons l’exaspération de Moïse face à ce peuple. Néanmoins quand Moïse voulait en parler avec son Dieu celui-ci avait répondu : « Ça suffit ! Laisse-moi tranquille avec cette affaire. »
Ce que j’ai compris il y a peu, c’est que Moïse n’a jamais accepté sa responsabilité dans cette « désobéissance ». Plusieurs fois il dira aux Israélites : « C’est à cause de vous ! C’est de votre faute si Dieu s’est fâché avec moi. » C’était faux ! Dieu reprenait son serviteur à cause de sa « faute » qui ne trouvait aucun justificatif dans l’attitude des autres.
Combien de fois nous justifions nos attitudes en imputant la responsabilité aux autres ? Comme Adam qui rendait Ève responsable de sa chute ainsi que Dieu qui lui avait donné pour femme. « Chacun rendra compte à Dieu pour lui-même ! » (Romains 14.12). Cela ne servira à rien de Lui dire : « C’est à cause de mon conjoint, de mon patron, du voisin, de mon pasteur… c’est de LEUR faute. » Finalement je crois que Moïse aurait pu entrer dans Canaan s’il avait eu ce genre de prière : « Seigneur je te demande sincèrement pardon, j’ai mal agi et je n’ai aucune excuse à cela, mais j’en appelle à ta grâce et à ta miséricorde ! »
Mes bien-aimés, sachons reconnaître nos erreurs avec simplicité sans se cacher derrière des « circonstances atténuantes ». Faisons tous nos efforts pour faire ce que Dieu nous demande sans se soucier si les autres le font ou ne le font pas. Faisons aux autres ce que nous aimerions qu’ils nous fassent même si eux ne le font jamais (Matthieu 7.12). Dieu nous bénira en surabondance dans cette démarche et nous serons porteurs de vie et de gloire.
Soyez béni(e)s en abondance. Bonne réflexion.
Article 0119 – Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Juillet 2013 © Tous droits réservés