2 Chroniques 18.7 – Le roi d’Israël répondit à Josaphat : « Il y a encore un homme par qui l’on pourrait consulter l’Éternel ; mais je le hais, car il ne me prophétise rien de bon, il ne prophétise jamais que du mal : c’est Michée, fils de Jimla ».
Combien cette prophétie de Paul : « Ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables » (2 Timothée 4.3) est devenue une réalité dans notre temps. A l’instar d’Achab, beaucoup de « chrétiens » haïssent la Parole prophétique qui ne va pas dans leur sens. Ils veulent du confort, des choses agréables, des promesses de prospérité ou de « grands ministères », mais la Parole qui avertit, reprend, censure… ils n’en veulent pas. Et quand vient la « catastrophe », ils s’étonnent de ce qui leur arrive.
Bien sûr, quand vous êtes appelés à prophétiser, c’est beaucoup plus facile d’avoir des paroles de réconfort et qui « emballeront » votre auditoire. Malheureusement, bien souvent, le Seigneur a besoin de redresser ce qui est tordu. J’aimerais cependant attirer votre attention sur le fait que même si une Parole est dure à entendre, elle est salutaire et une manifestation de l’amour de Dieu qui veut qu’aucun périsse mais qu’il arrive à la repentance (2 Pierre 3.9).
Mes bien-aimés, ne soyons pas ce genre de chrétien. Sachons nous laisser reprendre. Prenons au sérieux les avertissements du Seigneur. J’irai même plus loin, entourons de notre amour les « prophètes » qui sonnent de la trompette pour avertir le peuple des dangers qui se pointent à l’horizon. Serviteurs de Dieu et leaders de communauté, laissez de l’espace pour le prophétique dans vos rencontres. Soyez attentifs à ce que dit l’Esprit aux églises. Il en va de votre propre salut.
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 16 mai 2018 © Tous droits réservés