Ecclésiaste 4.9 – Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail.
Dans l’arithmétique divine, le complément n’est pas un ajout mais un exposant. Lévitique 26.8 nous dit : « Cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille, et vos ennemis tomberont devant vous par l’épée ». Notre calcul serait 5=100, 100=2.000, mais Dieu ne calcule pas ainsi.
Trouver son complément fera fortement progresser le travail de nos mains. Bien des ministères ne voient que peu de résultats du travail qu’ils fournissent parce qu’ils ne se sont pas encore laissés persuader par cette vérité. Quand le Seigneur communique une vision, les questions qui nous viennent à l’esprit sont : quand, comment, où Seigneur ? Peu d’entre nous posent cette question pourtant essentielle : avec qui Seigneur ?
Paul devait reconnaître qu’Apollos avait été son complément pour la fondation de l’église de Corinthe : « J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître… Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux… » (1 Corinthiens 3.6 et 8). Retenons bien ceci : Paul et Apollos sont égaux, c’est la base même de la complémentarité. Quand nous posons la question « avec qui Seigneur ? », nous ne cherchons pas des subordonnés mais celui ou celle qui est notre égal. Ici, il n’y a pas de notion de commandement mais d’interdépendance.
Pour en revenir au couple, si nous sommes mariés avec la bonne personne, notre partenaire devrait être le premier complément du ministère. Pour l’avoir oublié, bien des serviteurs sont tombés. La négligence du potentiel du conjoint est probablement la cause numéro une de défaites spirituelles cuisantes.
Dans notre société, l’aveu de l’absolue nécessité d’être deux peut sembler de la faiblesse, pourtant Dieu nous y encourage par sa Parole avec à la clé une promesse : recevoir un bon salaire pour son travail.
A suivre.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Décembre 2017 © Tous droits réservés