L’Église d’aujourd’hui ressemble à Israël au temps de Jésus, elle est dans bien des endroits languissante et abattue, pieds et poings liés car en souffrance comme des brebis sans berger. Combien de temps encore l’ennemi va-t-il se réjouir de ce fait ? Arrêtons de réjouir l’ennemi en jugeant, condamnant, et en freinant l’œuvre de Dieu. C’est le temps du changement, le temps de se laisser transformer, de changer de mentalité pour devenir le reflet de ce qu’Il est et ce changement doit s’opérer chez ceux qui ont charge du peuple. L’ennemi a réussi à nous disperser. Travaillons ensemble. Aidons celui qui est peut-être plus faible, qui a peut-être moins de connaissance. Rassemblons-nous et mettons en commun nos richesses. Acceptons de donner et aussi de recevoir même de celui que nous aurions tendance à rejeter. Dieu a placé des richesses en chacun d’entre-nous et si nous les mettons ensemble, le Royaume de Dieu va exploser !
La Parole de Dieu nous dit dans Luc 10.2 la moisson est grande et il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Cela fait plusieurs années que le peuple de Dieu prie pour que Dieu envoie des ouvriers dans sa moisson. Le Seigneur ne répond-t-il pas à cette prière ? Bien sûr que si et pourtant ! Nous prions pour que Dieu lève des personnes et nous nous attendons à l’action de Dieu mais quand Il agit et répond nous refusons cette réponse car elle ne correspond pas à la ou les personnes que nous aurions choisies.
Regardons pourtant les apôtres choisis par Jésus, aurions-nous choisi ces hommes ? Par ailleurs, quand Dieu est à l’œuvre au travers de ces personnes, nous doutons que c’est Dieu qui est à l’action. Et plus que du fait de douter, nous commençons à critiquer et à poser des jugements sur ces personnes. Nous rejetons la forme parce qu’elle ne correspond pas à « nos critères » sans nous rendre compte que nous rejetons la bénédiction de Dieu et tous les fruits bienfaisants qui en découlent. Il est temps d’arrêter cette œuvre de destruction de l’action de Dieu. Ne voyons-nous pas que quand nous nous prêtons à ce jeu, c’est l’œuvre du diable que nous faisons et non celle de Dieu.
Le Seigneur m’a rappelé une vision que j’avais reçu à l’île de la Réunion, la voici :
Je voyais un immense champ de blé. Ce champ était divisé en parcelles. Dans chaque parcelle, il y avait un bâtiment. Certains étaient de grands bâtiments, d’autres de simples petites cabanes. Les parcelles des grands bâtiments avaient été moissonnées tandis que dans les parcelles avec des cabanes, un ou deux hommes essayaient de rentrer la moisson avec des outils archaïques. Là où la moisson avait été rentrée, les hommes se réjouissaient et se congratulaient sur le perron, contents d’eux-mêmes. Le Seigneur des seigneurs est apparu sur un grand cheval blanc suivi d’une armée nombreuse. Les hommes qui se congratulaient s’attendaient à recevoir des « louanges » pour leur travail mais le Seigneur s’est adressé à eux en disant : Pourquoi n’êtes vous pas peinés pour la moisson qui n’est pas encore rentrée ? Pourquoi n’avez-vous pas à cœur d’aider votre voisin qui peine et qui croule sous la charge. Ensuite Il s’est adressé à ceux qui travaillaient seul en leur disant : Pourquoi n’avez-vous pas demander de l’aide ? Pourquoi vous fatiguez-vous tout le long du jour en prenant tout sur vous et en essayant de tout contrôler ?
La moisson d’un pays, d’une région est l’affaire de tous. Toute la moisson ne pourra être rentrée que lorsque nous allons apprendre à travailler ensemble, à nous aider mutuellement parce que ce qui compte pour le Roi des rois, c’est la moisson, pas les ouvriers.
Si cette vision concerne la moisson, le principe d’unité dans le service n’en demeure pas moins. Éphésiens 4 nous enseigne que les serviteurs doivent faire parvenir les saints à l’unité de la foi, comment le pourraient-ils si eux-mêmes ne le sont pas ?
La moisson est grande, très grande et il y a du travail pour tous. Si chacun se met à l’action et si quand nous voyons un frère ou une sœur être levée par Dieu, nous l’encourageons et l’aidons, nous verrons non seulement cette personne s’épanouir dans ce que Dieu aura placé sur sa vie mais notre propre ministère n’en sera que béni. Nous devons être des porteurs de la vie et non le contraire.
Cette unité ne se crée pas pour plusieurs raisons ! Un frère réformé parlait des tentations du diable et l’une d’entre elles est le « pouvoir ». L’autorité n’est pas comprise, ni admise. Le peuple de Dieu a besoin de réapprendre le principe de l’autorité et qu’est-ce que la véritable autorité car il y a un amalgame flagrant entre autoritarisme et autorité et cela fausse les relations humaines. Des serviteurs de Dieu ont perdu leur autorité sur le Mal parce qu’ils ont difficile de recevoir des autres. Le peuple est, comme dans Ézéchiel 34.4, sans soin parce que des serviteurs exercent de l’autoritarisme. L’ennemi a suffisamment de stratégies pour nous faire courber, ne soyons pas des instruments entre ses mains pour faire courber nos frères et sœurs. Beaucoup restent campés sur des positions doctrinales qui ne sont que des commandements d’homme. Jésus a clamé haut et fort qu’Il bâtirait son Église. Personne, ni serviteur, ni mouvement, ni fédération, ni qui que ce soit ne peut revendiquer ce droit. L’Épouse appartient à son Seigneur et c’est Lui seul qui a le pouvoir de bâtir son Église.
L’unité entre nous devient primordiale, essentielle si nous voulons voir la gloire de Dieu. Serviteurs, notre mission ne sera effective que si nous travaillons à cette unité de tout notre cœur. Cette unité n’est pas de l’uniformité mais nous devons apprendre à revenir à la Parole et à elle seule, dans l’acceptation et le respect des uns des autres, nous concentrant sur les priorités de Dieu et non les nôtres.
C’est le temps pour que le peuple de Dieu ne soit plus courbé sous l’adversité. Il est grand temps de se lever pour manifester combien, oui combien Il nous a aimé. Il est grand temps de crier sur les toits du monde entier, sa bonté et sa fidélité. C’est le temps enfin d’entrer dans le « tout est accompli ». Pas que de simples mots écrits mais une Parole qui nous remplit de vie, de sa vie. C’est le temps de dire oui Saint-Esprit fait ton œuvre, remplis, visite, inonde ma vie, unis-moi aux autres membres de ton corps.
Oui, c’est le temps de la restauration.
C’est le temps de la délivrance.
C’est le temps où le Père va élever ceux qui ont été rabaissés
C’est le temps, c’est le temps !!
Le temps de se laisser envahir par son cœur !
Le temps de nous unir !
Le temps de le servir, Lui et Lui seul et non pas notre propre volonté, prestige ou réputation !
Le temps de manifester son amour et sa gloire et de la vivre partout dans ce monde !
Alleluiaaaa !!! C’est le temps, le temps du Seigneur de Justice, il nous suffit de dire oui.
Pasteurs Corinne et Claudy © Copyright Centre Apostolique EZ37M – 10 Octobre 2010