Exode 4.2 et 3 – L’Éternel lui dit : « Qu’y a-t-il dans ta main ? ». Il répondit : « Une verge ». L’Éternel dit : « Jette-la par terre ». Il la jeta par terre, et elle devint un serpent. Moïse fuyait devant lui.
Il y a des choses tellement intéressantes dans l’appel de Moïse. Jusqu’à cette rencontre avec Dieu dans le buisson ardent, Moïse vivait une vie tout à fait ordinaire ; pourtant, en quelques instants il est passé de berger à prophète de l’Éternel. La vocation de Libérateur ne lui est pas venue à ce moment-là, sa destinée « planait » sur lui depuis sa conception, mais il y est entré de plein pied.
Moïse avait un bâton, instrument des plus communs pour un berger. Il servait à garder le troupeau, à éloigner les bêtes sauvages ou encore comme appui pour la marche. Je pense que Moïse est devenu « prophète » à ce moment-là, car l’objet de son quotidien est entré dans le surnaturel. Pour moi un prophète n’est pas seulement un homme ou une femme qui proclame les « oracles » de Dieu, c’est aussi un homme ou une femme qui « parle » de la part de Dieu par ce qui arrive dans son quotidien.
Ce qui est intéressant de retenir, c’est que Moïse a dû jeter son bâton. Et j’aimerais y trouver quelques principes spirituels.
Le premier, c’est que le Seigneur, lors de notre appel, va nous demander de Lui abandonner tout ce qui fait notre sécurité. Nous devons amener à ses pieds tout appui qui pourrait prendre la place d’une totale dépendance à Dieu.
Ensuite, pour que le bâton devienne un « don », il faut l’offrir. Dieu ne peut métamorphoser quoi que ce soit qui ne soit pas offert sur l’autel. Tout, absolument tout, doit passer par l’autel purificateur du sacrifice.
Vous savez que le bâton s’est changé en serpent. Le vrai visage du bâton s’est manifesté. Quand le feu purificateur sort de l’autel pour consumer notre offrande, nous serons surpris de voir combien des choses qui nous semblaient insignifiantes étaient autant de point d’accès pour que l’ennemi nous fasse du tort.
Enfin le bâton est devenu signe d’autorité par des miracles puissants parce que l’ennemi était totalement dompté. Si vous arrivez à prendre un serpent par la queue sans qu’il vous morde, c’est qu’il est pleinement sous votre contrôle et votre pouvoir. Une fois l’homme fort lié, le chemin vers une totale victoire est ouvert.
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Mai 2016 © Tous droits réservés.