Deutéronome 14.25 et 26 – Alors, tu échangeras ta dîme contre de l’argent, tu serreras cet argent dans ta main, et tu iras au lieu que l’Éternel, ton Dieu, aura choisi. Là, tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras, des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l’Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille.
Voilà bien une direction de la dîme que personne, à ma connaissance, n’enseigne ! Je crois que certains se donnent une vie d’austérité que Dieu ne demande pas à ses enfants. Notre Dieu est un Dieu de fête : Il en a institué sept, dont 3 convocations solennelles, en Israël. Nous savons que le 7 représente la plénitude. Je peux vous assurer que les noces de l’Agneau seront une très belle fête. D’ailleurs, quand vous vous êtes convertis, le ciel a été en fête !
Paul nous demande de ne pas discuter sur les opinions (Romains 14.1). Bien ! Nous respectons ceux qui préfèrent ne rien fêter. Mais, comme nous approchons de Noël, j’aimerais quand même dire que cette fête, à l’origine n’est pas païenne, n’en déplaise aux évangélico-pharisiens.
Bien sûr, le Seigneur Jésus n’est pas né le 25 décembre. Les bergers ne sont pas dans les champs à cette époque. Il est né probablement autour du 25 septembre. Cette fête chrétienne, bien antérieure à Noël, s’appelait l’annonciation de Michaël (en référence à l’annonce de l’ange aux bergers). Le 25 décembre correspondait à l’annonciation de Gabriel à Marie. Donc le 25 décembre, choisi parce que c’est le solstice d’hiver et que c’est à partir de là que les jours se rallongent, était la fête de la venue de la lumière dans le monde et de l’annonciation de Gabriel.
La fête païenne de Noël a remplacé cette fête chrétienne bien plus tard quand le christianisme est devenu la religion de l’état sous le règne du César Constantin. Et bien sûr aujourd’hui, la tradition a ajouté toutes sortes de « dérives ».
Chacun se fera une opinion sur la question. Personnellement, nous allons fêter la venue de la lumière dans ce monde en la personne de notre Seigneur Jésus. Nous allons fêter notre Papa au ciel pour le don merveilleux qu’Il nous a fait. Nous allons nous réjouir en famille et nous le ferons avec modération. Nous savons bien que les excès du boire et du manger sont une œuvre de la chair.
Tiens en parlant d’œuvres de la chair, les évangélico-pharisiens usent-ils de la même radicalité sur ces sujets, vous voyez ce que je veux dire : inimitiés, calomnies, querelles, jalousies, animosités, disputes, divisions, sectes… ? qui sont aussi des œuvres de la chair.
Bonne réflexion
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 27 novembre 2023 © Tous droits réservés