Psaumes 56.8 – Toi, tu tiens le compte de chacun des pas de ma vie errante, et mes larmes même tu les gardes dans ton outre. Leur compte est inscrit dans ton livre.
Est-il nécessaire de dire que ce psaume a été écrit par le roi David ? Cet homme selon le cœur de Dieu avait une telle communion avec son Créateur. Il avait l’assurance que chacune de ses larmes étaient recueillies par Dieu et qu’Il en faisait le compte dans un livre. Quelqu’un a dit : « Chaque larme de l’amour est une perle dans le jardin de Dieu ! ».
La souffrance est un domaine qui nous dépasse. Nous pouvons essayer de l’expliquer mais nous sommes tâtonnants car elle reste un mystère. Le Seigneur Jésus n’est pas venu l’expliquer, Il est venu la partager, Il est venu la porter dans sa chair ! Il a manifesté la plus haute compassion qui soit, prendre sur Lui toute la souffrance et la détresse du genre humain (Esaïe 53.4).
Si Lui l’a portée, pourquoi nous arrivent-ils de souffrir encore ? Nous ne pouvons pas tout expliquer mes bien-aimés, je l’avoue devant vous ! Je manque peut-être de foi, de connaissance… cela me laisse souvent sans voix. Néanmoins, ce dont je suis convaincu, c’est que la souffrance, que nous supportons à cause de l’amour, a un sens, une valeur, un prix inestimable. Chacune des larmes, chacun des soupirs est recueilli et comptabilisé. Souvenons-nous du pauvre Lazare qui a reçu, dans l’Au-delà, la consolation de toutes ses souffrances (Luc 16.25).
Je ne veux pas faire l’apologie de la souffrance ! Comme je l’ai écrit ailleurs, ne nous soumettons jamais à la souffrance même si nous devons la supporter. Mais comme une lueur d’espoir, un phare dans la nuit, un baume sur une plaie, une main sur l’épaule, un bisou sur la blessure d’un enfant qui est tombé… vient cette promesse de notre Seigneur : « Je recueille chacune de tes larmes dans mon outre et J’en fais le compte dans un livre ».
Bonne réflexion.
Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Novembre 2014 © Tous droits réservés