Exode 4.24 et 25 – Pendant le voyage, en un lieu où Moïse passa la nuit, l’Éternel l’attaqua et voulut le faire mourir. Séphora prit une pierre aiguë, coupa le prépuce de son fils, et le jeta aux pieds de Moïse, en disant : « Tu es pour moi un époux de sang ! ».
Pour beaucoup, nous connaissons l’histoire de Moïse et de l’appel qu’il a reçu au buisson ardent et quel appel : devenir le libérateur du peuple hébreu. Nous voyageons ensuite avec lui au travers des écrits de l’Exode et aimerions probablement être ce Moïse des temps modernes pour notre génération. Nous voyons ses exploits, la mer rouge qui s’ouvre devant lui, son dynamisme de leader mais pour le verset cité plus haut, je ne suis pas certaine que nous nous y arrêtions longuement.
Pourtant, il est d’une importance capitale, et si l’appel de Moïse a pu se réaliser, c’est parce qu’un acte d’obéissance à Dieu a été réalisé. Sans cet acte, Moïse ne serait jamais devenu le libérateur voulu de Dieu. Pourquoi ? Moïse n’avait pas circoncis son enfant ! Nous pouvons penser que c’était de la négligence ou peut-être simplement voulait-il ne pas froisser Séphora qui n’était pas juive. Enfin bref, que ce soit par négligence ou par complaisance, le fait est qu’il n’avait pas obéi aux prescriptions de son Dieu.
Entrer pleinement dans l’appel de Dieu exigera toujours des actes d’obéissance à la Parole de Dieu. Oh, Dieu ne va pas vous demander de vous circoncire ou de circoncire votre enfant, mais ce qu’Il demande à chacun d’entre nous c’est d’accepter la circoncision de notre cœur.
La circoncision était et est toujours considérée comme un acte de purification. Colossiens 2.11 nous dit : « Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair ». Cela demande néanmoins une acceptation de notre part.
Dieu nous dit également dans sa Parole : « Si tu te rattaches à Moi, Je te répondrai, et tu te tiendras devant Moi. Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche » (Jérémie 15.19). Oui, si nous séparons ce qui est précieux de ce qui est vil, nous serons sa bouche comme Moïse fut la bouche de Dieu devant Pharaon. Voulons-nous entrer dans l’appel de Dieu pour nos vies ? Reconnaissons d’abord que nous avons besoin de vivre la circoncision de notre cœur si tortueux, que nous avons un profond besoin de nous attacher à Dieu et de Lui obéir, séparant ce qui est précieux de ce qui est vil.
Je prie que le Saint-Esprit éclaire maintenant chacun d’entre nous et nous montre les domaines de nos vies qui ont besoin d’être épurés et dans lesquels, c’est à nous de décider de trancher.
Avec toute mon affection.
Pasteur Corinne – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 20 septembre 2018 © Tous droits réservés